Thèse soutenue

Etudes de procédés hydrométallurgiques de recyclage de métaux contenus dans les composants électroniques de circuits imprimés

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Auteur / Autrice : Fabien Olivier
Direction : Jean-Christophe GabrielCharles Yang Chun
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 19/09/2023
Etablissement(s) : université Paris-Saclay en cotutelle avec Nanyang Technological University (Singapour)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences chimiques : molécules, matériaux, instrumentation et biosystèmes
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Nanosciences et innovation pour les matériaux, la biomédecine et l'énergie (Gif-Sur-Yvette, Essonne ; 2015-....)
Equipe de recherche : Singapore-CEA Alliance for Research in Circular Economy
référent : Faculté des sciences d'Orsay
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Chimie (2020-....)
Jury : Président / Présidente : François Puel
Examinateurs / Examinatrices : Sandrine Dourdain, Anne Varenne, Su Pei-Chen, Marcos Marcos, Alain Marty
Rapporteurs / Rapporteuses : Sandrine Dourdain, Anne Varenne

Résumé

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La gestion des déchets électroniques est une préoccupation mondiale en raison d'un manque généralisé de législation, conduisant à des données officielles sur la génération de déchets électroniques limitées. Les mines urbaines, où les déchets électroniques s'accumulent, présentent une réelle opportunité pour en ce qui concerne l'approvisionnement en métaux. Toutefois, les pratiques de recyclage inofficielles sont incontrôlées et peuvent nuire à l'environnement. La pyrométallurgie est aujourd'hui le procédé le plus utilisé pour le recyclage des déchets électroniques, mais présente des limites (taux de recyclage, rejets toxiques). Dans ce contexte, de nouveaux procédés dits hydrométallurgiques ont été développés sur une plateforme microfluidique automatisée et instrumentée. La microfluidique apporte de nouvelles connaissances sur les cinétiques d'extraction ainsi que sur les mécanismes associés. Elle permet de limiter les déchets liquides générés à la suite de chaque étude et plus généralement son empreinte carbone. La plateforme permet de réaliser des études d'extraction de métaux, en tirant avantage de l'analyse en ligne par fluorescence X (FX) des liquides de sortie. Des extractions liquide-liquide ont été plus particulièrement mises en œuvre, dont des paramètres cinétiques clés ont été déterminés. La plateforme a également été améliorée en tant qu'outil millifluidique pouvant étudier des procédés d'extraction solide-liquide, toujours en tirant parti de l'analyse en ligne par FX déjà existante. Afin de rendre les études d'extraction plus efficaces, un nouveau module de mélange a été conçu et ajouté à la plateforme. La validation de cette nouvelle brique a été effectuée à l'aide d'un autre module microfluidique utilisant un spectromètre infrarouge à transformée de Fourier. Cet outil permet la mesure précise de l'activité chimique d'un solvant, ce qui a aidé à la validation du module de mélange.