Auteur / Autrice : | Manon Blin |
Direction : | Jérôme Boissier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance le 07/11/2023 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Énergie environnement (Perpignan) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interactions Hôtes-Pathogènes-Environnements (Perpignan) |
Jury : | Président / Présidente : Benjamin Gourbal |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphanie Leroy, Antoine Berry, Rémy Merret | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dorothée Missé, Stéphane Picot |
Mots clés
Résumé
Il est maintenant évident que la dégradation des environnements peut favoriser la transmission des maladies infectieuses notamment en rapprochant les humains, des vecteurs ou des animaux. Concernant les Maladies Tropicales Négligées (MTN), l’OMS tente de mobiliser les institutions et la communauté scientifique en identifiant pour chacune des MTN, les lacunes existantes dans les besoins de diagnostic clinique, les critères requis pour leur développement ainsi que les stratégies à adopter pour lutter contre la maladie. Parmi elles, la schistosomiase, seconde maladie parasitaire humaine, souffre d’un manque flagrant d’outils de diagnostic alliant sensibilité et déployabilité afin de détecter les cas de faible intensité parasitaire dans les zones endémiques ; mais également pour permettre la réalisation de diagnostic animal et environnemental visant à adopter une approche intégrative dans la lutte contre la maladie. Les objectifs de cette thèse s’inscrivent dans la stratégie One Health en proposant le développement et l’application d’outils de diagnostics de terrain chez l’Homme, chez l’animal et dans l’environnement. Les efforts continus en matière de recherche, de développement de prévention, de traitement et de sensibilisation sont essentiels pour parvenir à un monde où la schistosomiase et plus généralement les MTN ne seront plus une menace pour la santé humaine