Thèse en cours

Development of piezoresistive transducers on textile substrates for airflow characterisation

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Auteur / Autrice : Hankai Wu
Direction : Laurent DupontCyril Lahuec
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Mécanique des solides, des matériaux, des structures et des surfaces
Date : Inscription en doctorat le 01/11/2020
Etablissement(s) : Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Atlantique Bretagne Pays de la Loire
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Pour l'Ingénieur et le Numérique

Résumé

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L’objectif de ce travail est le développement de solution de détection de perte de charge d’un filtre à air qui doit être intégré à celui-ci pour un fonctionnement dans une centrale de traitement d’air (CTA). En effet, la perte de charge des filtres augmente avec la durée d’utilisation, et cette évolution a un impact non négligeable sur la consommation énergétique des ventilateurs de la CTA.Un système de mesure a été développé à partir de capteurs commerciaux connectés à un microcontrôleur, cependant ce système n’est pas perméable au flux d’air. Une solution de détection textile, basée sur lephénomène de la piézo-résistivité a été donc proposée et développée. Le substrat de base textile qui a été choisi est l’élasthanne pour ses propriétés d’élasticité, et sa capacité à se déformer sous faible contrainte.Ce matériau a été fonctionnalisé par deux techniques avec un polymère π conjugué, le poly(3,4-éthylènedioxythiophène), possédant des propriétés semi-conductrices et apportant une conductivité exploitable à un fil textile unitaire sur des longueurs de l’ordre du mètre. Ces fils textiles fonctionnalisés ont été caractérisés mécaniquement, morphologiquement, électriquement et électro-mécaniquement. Les résultats ont montré une affinité de la couche conductrice sur le substrat textile, et des procédés d’entraînement ont été établis afin d’améliorer les réponses électromécaniques pour une élongation de 5%. Pour finir, des tests préliminaires de détection sur une gaine de ventilation à l’échelle du laboratoire et sur une CTA à l’échelle industrielle ont permis de conclure que ces fils pouvaient discriminer des vitesses d’air allant de 1 à 3 m/s.