Thèse en cours

Production de Protéines d’Organismes Unicellulaire (POU) : Etude de l’impact de la souche de levure, du type de métabolisme et des conditions de cultures

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 15/01/2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Alexander Anderson
Direction : Nathalie GorretXavier Cameleyre
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Ingénieries microbienne et enzymatique
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 15/01/2024
Etablissement(s) : Université de Toulouse (2023-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences écologiques, vétérinaires, agronomiques et bioingénieries (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : TBI - Toulouse Biotechnology Institute, Bio & Chemical Engineering
Equipe de recherche : FAME - Fermentation Avancée et Génie Microbien
établissement délivrant conjointement le doctorat : Institut national des sciences appliquées (Toulouse ; 1961-....)
Jury : Président / Présidente : Carole Molina jouve
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Gorret, Jean-Philippe Steyer, Fadhel Ben chaabane, Jean-Roch Mouret, Xavier Cameleyre
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Philippe Steyer, Fadhel Ben chaabane, Jean-Roch Mouret

Résumé

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Face à l’accroissement de la population mondiale, l’insécurité alimentaire devient un problème majeur. En particulier, les méthodes de production de protéines existantes ne sont ni suffisantes ni assez viables pour répondre aux besoins croissants de l’homme en protéines. Les Protéines d’Organismes Unicellulaires (POU) sont considérées comme une technologie prometteuse qui pourrait réduire la dépendance de l’homme sur les sources de protéines animales et végétales. Cependant, de nombreuses inconnues existent toujours sur l’application de cette technologie. L’objectif de ce travail a été d’étudier la production de POU à partir de levures et plus spécifiquement l’impact du choix de levure, de leur type de métabolisme, de la stratégie ainsi que des conditions de cultures sur leur production à partir de sucres. Dans un premier temps, sept levures ont été comparées en cultures flasques en termes de rendements, de taux maximal de croissances et de teneurs en azotes. Deux levures, Candida utilis et Saccharomyces cerevisiae, ont été retenues pour des études plus approfondies sur l’impact du taux de croissance imposé, l’impact du taux de croissance maximal, l’impact d’un excès de substrat dans le milieu de culture, ainsi que l’effet d’une limitation en O2 sur les performances de croissance et sur la composition des POUs. Les modes de cultures batch et fed-batch ont été utilisées. La biomasse a été analysée par rapport à la teneur en protéine, au profil en acides aminés, à la teneur en acides nucléiques, et dans certains cas, à la digestibilité in vitro. L’effet de la présence d’acides organiques dans le milieu de croissance a été étudié, ainsi que la production de POU en utilisant des mélasses industrielles de betteraves. Dans ces travaux, une nouvelle méthode pour calculer la teneur en protéine des POUs a été développée et vérifiée en utilisant les bilans d’azotes sur la composition de la biomasse. Dans l’ensemble, les résultats ont démontré que le type de métabolisme a été la variable ayant le plus grand effet sur la production de POU. Soit un excès en sucre, soit de la croissance à taux maximal, soit les deux conditions cumulées, ont entraîné une augmentation dans la teneur en protéine des POUs de la levure Crabtree-positive (S. cerevisiae) ainsi qu’une baisse en rendement (gx⸱gs-1). Dans les conditions testées, les variables de la stratégie de culture, des conditions de cultures ainsi que de la composition du milieu de croissance, n’ont pas affecté la composition des POUs de la levure Crabtree-négative (C. utilis).