Thèse en cours

Rôle de la protéine antisens (ASP) dans le cycle de réplication du VIH-1

FR  |  
EN

Accès à la thèse

AttentionLa soutenance a eu lieu le 17/09/2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Abla Houmey
Direction : Nathalie Chazal
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 17/09/2024
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : IRIM - Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier
Equipe de recherche : Acteurs de la pathogenèse des infections Rétrovirales
Jury : Président / Présidente : Ahidjo Ayouba
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Chazal, Anna Salvetti, Hélène Dutartre, Jean-Christophe Paillart
Rapporteur / Rapporteuse : Hélène Dutartre, Jean-Christophe Paillart

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Le virus de l'Immunodéficience Humaine de type 1 (VIH-1) est l'agent responsable du Syndrome de l'Immunodéficience Acquise (SIDA) et cible principalement les lymphocytes T CD4+, composants essentiels du système immunitaire. Le génome viral, initialement considéré comme comprenant neuf gènes transcrits du brin sens de l’ADN proviral, inclut également un dixième gène appelé « asp », transcrit du brin antisens et codant pour la protéine « ASP » (AntiSense Protein). Malgré la découverte de ce gène en 1988, aucune fonction n’a été décrite pour la protéine ASP. En 2019, une étude a révélé la présence de la protéine ASP à la surface des particules virales et des membranes plasmiques des cellules infectées en colocalisation notamment avec la protéine d’enveloppe du virus, la gp120. Cette étude nous a conduit à émettre l’hypothèse que la protéine ASP pourrait jouer un rôle dans l’étape d’entrée virale. Notre projet de recherche avait donc pour objectif d’étudier le rôle de la protéine ASP dans l’entrée du virus dans la cellule hôte. Les résultats obtenus montrent que : (1) les virus VIH-1 qui expriment ASP présentent un taux de réplication dans les cellules cibles plus élevé par rapport aux virus VIH-1 déficients pour l’expression d’ASP, (2) ces mêmes virus ont une entrée par fusion facilitée par rapport aux virus ne contenant pas la protéine ASP, (3) la présence de la protéine ASP favorise l’attachement des virus aux cellules cibles. De plus, nous avons également montré que l’expression d’ASP dans des cellules exprimant constitutivement les protéines d’enveloppe gp120/gp41 augmente significativement la quantité de syncytia formée, et que cet effet nécessite la présence du premier domaine transmembranaire de la protéine. Enfin, nos résultats préliminaires sur l’impact de l’expression d’ASP à la membrane plasmique semblent indiquer que cette protéine augmente la fluidité de la membrane plasmique. L’ensemble de ces résultats suggèrent, pour la première fois, qu’une des fonctions de la protéine ASP (l’on ne peut exclure à ce stade que la protéine ASP n’exerce pas d’autres fonctions) serait de favoriser l’étape d’entrée du VIH-1 dans les cellules cibles. Cette fonction d’ASP aurait pu contribuer à favoriser la transmission du VIH-1 et, possiblement pourrait avoir participer à la réussite pandémique des virus du groupe M.