Thèse en cours

Comprendre les effets de la réalité virtuelle sur le ressenti émotionnel de l'individu : Du modèle explicatif à la mise en place en cancérologie

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Auteur / Autrice : Hélène Serrano
Direction : Aude MichelNathalie Blanc
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : PSYCHOLOGIE spécialité Psychologie cognitive
Date : Inscription en doctorat le 01/09/2020
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : EPSYLON - Dynamique des capacités humaines et des conduites de santé

Mots clés

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Résumé

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Depuis quelques années, la réalité virtuelle a fait une entrée remarquée en milieu hospitalier pour aider les patients à supporter des traitements longs, douloureux et éprouvants sur le plan psychologique, en particulier dans le domaine du cancer. À ce jour, les travaux qui se sont intéressés à la réalité virtuelle portent, pour la plupart, soit sur les facteurs permettant d'intensifier le sentiment de présence (témoignant l'intensité d'immersion vécu par le sujet dans l'environnement virtuel), soit sur les effets de la réalité virtuelle sur différentes facettes du ressenti du patient comme l'anxiété, la douleur. Compte tenu de ce contexte, cette thèse s'articulera autour de deux axes de recherches qui permettront de comprendre les fondements psychologiques des effets de la réalité virtuelle sur les émotions des patients, avec un modèle théorique où le sentiment de présence joue le rôle de modérateur du ressenti. Une première série d'expériences visera, d'une part à déterminer les paramètres immersifs (participatif vs. contemplatif) favorisant la prégnance du sentiment de présence tout en validant la nature des environnements proposés, d'autre part à tester le rôle du sentiment de présence sur le ressenti émotionnel des utilisateurs. Fort de ces résultats, une deuxième série d'expériences aura pour ambition d'examiner l'efficacité de l'immersion virtuelle auprès de patients engagés dans un parcours de soins en oncologie, à la fois dans ses potentialités distractives (atténuation de l'anxiété et de la douleur) mais aussi comme outil de régulation émotionnelle (diminution des émotions négatives, induction d'émotions positives) permettant de faciliter le déroulement des actes médicaux. Ce dispositif expérimental sera mis en place dans deux contextes oncologiques : lors de la réalisation d'une biopsie mammaire (cancer du sein) ; lors de l'hospitalisation ambulatoire avant tumorectomie (cancer du poumon).