Thèse en cours

Dynamique et computations dans les réseaux de neurones récurrents : Influence des potentiels d’action et de la variabilité

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 11/12/2023. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Ljubica Cimesa
Direction : Srdjan Ostojic
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Neurosciences et troubles neuronaux
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 11/12/2023
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Frontières de l'innovation en recherche et éducation (Paris ; 2006-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de neurosciences cognitives & computationnelles (Paris)
établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Nadal
Examinateurs / Examinatrices : Srdjan Ostojic, Tatjana Tchumatchenko, Robert Rosenbaum, Devika Narain
Rapporteur / Rapporteuse : Tatjana Tchumatchenko, Robert Rosenbaum

Résumé

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Les neurones du cerveau forment des réseaux qui sont le substrat du comportement et de l’exécution de calculs. Les modèles de réseaux neuronaux récurrents permettent d’étudier comment les calculs pertinents pour le comportement émergent de la dynamique collective de nombreux neurones d’un réseau. Une limitation commune de ces modèles est qu’ils sont souvent difficile à intérpreter. Les réseaux neuronaux récurrents à faible rang, récemment développés, sont des modèles analytiques qui expliquent comment les connexions entre les neurones d’un réseau produisent une dynamique à faible dimension qui sert de substrat aux calculs. Cependant, les réseaux récurrents de rang faible représentent les neurones comme des unités abstraites qui communiquent avec un taux de décharge continu, alors que les neurones dans le cerveau communiquent en utilisant des potentiels d’action discrets. Dans un premier projet, nous examinons dans quelle mesure les résultats des modèles à faible rang peuvent être transférés à des réseaux de neurones à potentiels d'action qui sont plus plausibles d’un point de vue biologique. Pour ceci, nous ajoutons une connectivité de faible rang à une connectivité excitatrice-inhibitrice aléatoire et nous comparons systématiquement les résultats des réseaux de taux à des réseaux de neurones intégre et tire, les deux réseaux ayant une partie de la connectivité de faible rang statistiquement équivalente. Nous montrons que les prédictions du champ moyen des réseaux de rate nous permettent d’identifier la dynamique à basse dimension à activité moyenne constante de la population pour plusieurs régimes d'activité, tels que les oscillations hors phase et les manifolds lents. Dans l’ensemble, nous avons constaté que la dynamique des réseaux a potentiels d'action avec une connectivité de faible rang est bien prédite par les réseaux de rate, mais avec une variabilité supplémentaire significative de l’activité. Dans un second projet, nous étudions les implications computationelles du bruit dans les modèles de réseaux effectuant des tâches de reproduction d’intervalles de temps. Dans les expériences chez l'humain, l’une des principales caractéristiques est l’augmentation de la variabilité des intervalles produits. Nous montrons tout d’abord que l’ajout de bruit dans des réseaux entraînés conduit à une variabilité scalaire indépendamment du type de bruit ou du type de connectivité. Par ailleirs, nous examinons les origines de la variabilité scalaire en étudiant des modèles simplifiés de rampe à seuil. Enfin, nous montrons que les réseaux avec une connectivité de faible rang biaisent les sorties vers la moyenne de la distribution d’entrée, ce qui est cohérent avec l’inférence bayésienne.