Les expressions séditieuses et les offenses au roi pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet
Auteur / Autrice : | Clarisse Meykiechel |
Direction : | Mathieu Soula |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire du droit et des institutions |
Date : | Inscription en doctorat le 27/08/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'Histoire et d'Anthropologie du Droit |
Mots clés
Résumé
Mon sujet de thèse s'intéresse aux monarchies post révolutionnaires et aux questions de liberté d'expression. Plus précisément, je me suis arrêtée sur les infractions, qui, comme le blasphème auparavant, touchent à la dignité royale. Je travaille donc sur les expressions séditieuses (cris, écrits, discours et chansons séditieuses) ainsi que les offenses au Roi. Ce sont des infractions particulièrement intéressantes car elles touchent au pouvoir monarchique dans une période où il a de grandes difficultés à éteindre les contestations. La liberté d'expression est un enjeu fondamental pendant cette période, au cur des préoccupations du pouvoir. Certains auteurs comme Gisèle Sapiro voient la Restauration comme une période d'apprentissage de la liberté d'expression. La Monarchie de juillet quant à elle se caractérise par de grandes contestations très inventives comme les campagnes de banquets. Les infractions qui touchent à la stabilité de l'Etat telles que les expressions séditieuses et les offenses au Roi sont alors au cur des préoccupations du pouvoir royal. Elles peuvent tendre à fragiliser le régime car, grâce à révolution de la presse qui a lieu au même moment, les écrits contestataires se diffusent plus vite. La recherche se fonde non seulement sur des archives, mais également des écrits littéraires et des journaux. Marie Joseph Chénier en 1793 affirme que « c'est aux livres que nous devons la Révolution ». Il y a donc une certaine crainte des écrits à cette époque. Ma thèse est toujours sous la direction de Mathieu Soula et porte pour l'instant le titre provisoire de « Les expressions séditieuses et les offenses au Roi sous la Restauration et la Monarchie de Juillet ».