Corrélation des flux d’éjectas avec l’hydrodynamique du bain liquide en fabrication additive L-PBF pour alliages d’aluminium
Auteur / Autrice : | Gwenaëlle Chebil |
Direction : | Matthieu Schneider, Véronique Favier, Cécile Davoine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matériaux |
Date : | Soutenance le 24/02/2023 |
Etablissement(s) : | Paris, HESAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences des métiers de l'ingénieur |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Procédés et Ingeniérie en Mécanique et Matériaux (Paris) - Procédés et Ingeniérie en Mécanique et Matériaux (Paris) - Office national d'études et recherches aérospatiales (France). Département Matériaux et Structures (DMAS) |
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure d'arts et métiers (1780-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Costil |
Examinateurs / Examinatrices : Matthieu Schneider, Véronique Favier, Cécile Davoine, Pascal Aubry, Guilhem Martin, Patrice Peyre, Marc Thomas | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Aubry, Guilhem Martin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La fabrication additive de l’aluminium présente un intérêt majeur pour des pièces à fortes valeurs ajoutées. Certaines limites inhérentes à l’aluminium, ainsi qu’un manque de connaissance des phénomènes physiques mis en jeu au cours du procédé, ralentissent son industrialisation à grande échelle. L’objectif de cette thèse est d’améliorer la compréhension et la maîtrise du procédé de fabrication additive sur lit de poudre (L-PBF) pour différents alliages d’aluminium, en utilisant des méthodes innovantes d’observation in situ. Cette étude se concentre sur deux observables : les éjections de métal (éjectas ou scories) et les comportements hydrodynamiques du bain liquide, afin de faire le lien entre l’interaction laser-matière et la santé matière des pièces construites. Les éjections de métal liquide contaminent le lit de poudre environnant, générant dans certains cas des défauts. L’observation in situ de ces éjectas est réalisée dans un référentiel fixe sur un banc laser instrumenté. Une méthode numérique intelligente et automatisée permet ensuite d’analyser le flux de particules à la fois qualitativement et quantitativement. Des taux de pollution sont évalués en fonction de la nocivité des éjectas. Ces données sont ensuite mises en parallèle avec les comportements hydrodynamiques du bain liquide. Il apparaît clairement des différences entre des alliages de fonderie et des alliages dédiés à la fabrication additive. L’étude de ces observables de l’interaction laser-matière contribuera à l’amélioration des méthodes de contrôle en L-PBF afin, à terme, de prédire et limiter certains défauts.