Thèse en cours

Traitement de la prosodie émotionnelle dans les troubles du spectre autistique : approche comportementale et neurophysiologique

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Auteur / Autrice : Annabelle Merchie
Direction : Marie Gomot
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de la Vie et de la Santé
Date : Inscription en doctorat le 01/11/2020
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant - SSBCV
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Imagerie et cerveau
Equipe de recherche : Equipe 1 - Psychiatrie Neuro-fonctionnelle

Mots clés

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Résumé

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Bien que le diagnostic des troubles du spectre autistique (TSA) requière la présence conjointe de troubles de la communication sociale et de comportements répétitifs et restreints, peu d'études intègrent les domaines socio-émotionnel et perceptif. Ainsi, il reste encore à établir si les difficultés des TSA sont liées à des déficits émotionnels spécifiques, à des particularités sensorielles qui seraient encore plus marquées pour les stimuli sociaux, ou aux deux. En utilisant le sourire vocal comme modèle, ce travail de thèse explore chaque étape majeure de la chaîne Représentation-Action chez les mêmes patients, enfants et adultes ( Représentation perceptive - Résonance motrice). Le travail portera sur le niveau des représentations perceptuelles, en fournissant une caractérisation complète des représentations auditives de la voix souriante chez les TSA, par le biais de paradigmes psychophysiques innovants (corrélation inverse) et 2) sur le niveau de la résonance motrice, en étudiant les mécanismes par lesquels les sourires vocaux provoquent des réactions automatiques des muscles faciaux et du système nerveux autonome, ainsi que la manière dont elles peuvent être affectées par les TSA. Ces réactions seront étudiées grâce au recueil de données physiologiques (électromyographie faciale, pupillométrie) alors que les participants écoutent et jugent des expressions vocales souriantes ou non. Cette approche intégrative originale offre une rare opportunité de dissocier les processus perceptifs et émotionnels, de déterminer à quel niveau les processus physiopathologiques peuvent intervenir, et d'offrir ainsi un nouvel éclairage mécanistique sur les difficultés socio-émotionnelles des TSA.