Thèse soutenue

Investigation de processus sensorimoteurs et non-intentionnels dans la réactivation des tendances à l'approche-évitement

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Auteur / Autrice : Yoann Julliard
Direction : Dominique Muller
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences cognitives, psychologie et neurocognition
Date : Soutenance le 11/12/2023
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale ingénierie pour la santé, la cognition, l'environnement (Grenoble ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire interuniversitaire de psychologie - Personnalité, cognition et changement social (Grenoble ; Chambéry ; 2005-...)
Jury : Président / Présidente : François Ric
Examinateurs / Examinatrices : Denis Perrin, Olivier Corneille, Rémy Versace
Rapporteurs / Rapporteuses : Juliette Richetin, Leila Selimbegović

Mots clés

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Résumé

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Dans leur environnement, les individus sont confrontés à des stimuli présentant un caractère plaisant (e.g., de la nourriture) ou déplaisant (e.g., un prédateur). Pour expliquer et prédire nos réactions face à ces stimuli, les recherches en psychologie sociale se sont concentrées sur le concept d’attitude. Dans cette thèse, nous proposons de nous décentrer de ce construit théorique et de nous focaliser sur les tendances à l’approche-évitement qui sont à la racine des définitions de l’attitude. Pour étudier les processus sous-tendant le déclenchement de nos tendances à l’action, notamment dans la VAAST (Rougier et al., 2018), nous nous sommes appuyés sur une approche incarnée de la cognition. Cette approche nous a emmenés à prédire que nos tendances à l’approche-évitement : (a) pouvaient être déclenchées de manière non-intentionnelle, (b) pouvaient se reposer sur nos expériences passées et (c) étaient sous-tendues par la réactivation de flux visuels. Nous avons mené une série d’études pour tester ces trois prédictions. Dans l’ensemble, nos résultats ont permis d’apporter des preuves en faveur de l’hypothèse de déclenchement non-intentionnel et des expériences passées comme étant l’un des déterminants de nos tendances à l’action. En revanche, nos résultats n’ont pas apporté de preuve en faveur d’un processus de réactivation de flux visuels. Nous discutons notamment des limites aux preuves que nous avons apportées à nos deux premières hypothèses, des particularités méthodologiques ayant pu nuire à notre capacité à apporter des preuves à notre troisième hypothèse et de diverses perspectives de recherche pour poursuivre notre investigation.