Stratégies verbo-visuelles dans les romans-collages de Max Ernst
Auteur / Autrice : | Andrea Zucchinali |
Direction : | Jacques Dürrenmatt |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue française |
Date : | Soutenance le 19/02/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université en cotutelle avec Università degli studi (Bergame, Italie). Facoltà di scienze umanistiche |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Sens, texte, informatique, histoire (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Claudio Marra |
Examinateurs / Examinatrices : Arnaud Maillet, Ilaria Schiaffini, Elio Grazioli | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Andrea Mecacci, Roberto Pinto |
Mots clés
Résumé
Avec ma recherche je me propose de conduire, à partir de nombreuses contributions critiques consacrées au travail de Max Ernst – sans aucun doute l’un des plus complexes et des plus variés du XXème siècle – une enquête portant en particulier sur les trois principaux romans-collages réalisés par l’artiste allemand de 1929 à 1934: La femme 100 têtes, Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel et Une semaine de bonté, ou les sept éléments capitaux. Les trois œuvres représentent, dans le cadre de la voie d'expérimentation des techniques non picturales inaugurée par Ernst au début des années 1920, un tournant esthétique et méthodologique, une opération sans précédent digne, à mon avis, d’une étude monographique approfondie : en développant cette thèse, je vise à analyser les stratégies linguistiques et visuelles développées par Max Ernst, en montrant leurs influences et leurs dettes culturelles. Deuxièmement, cette thèse vise à approfondir un aspect des romans-collages à peine enquêté par la critique, à savoir la relation entre la « mise en séquence » des images ernstiennes en progression diégétique et l'esthétique du cinéma : je me propose d’identifier, au sein des romans-collages, les pratiques opérationnelles qui définissent les points de contact avec l'imaginaire cinématographique, à la lumière de la tradition de l'image en mouvement et des principales positions théoriques prises par les surréalistes en relation au cinéma.