Thèse en cours

Etude des processus limitant la puissance au sein des batteries Li-ion

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 12/02/2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Mohamed Raghibi
Direction : Renaud Bouchet
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : 2MGE - Matériaux, Mécanique, Génie civil, Electrochimie
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 12/02/2024
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ingénierie - matériaux mécanique énergétique environnement procédés production (Grenoble ; 2008-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Electrochimie et de Physico-Chimie des Matériaux et des Interfaces.
Jury : Président / Présidente : Marian Chatenet
Examinateurs / Examinatrices : Renaud Bouchet, Sylvain Franger, Marion Chandesris, Laurence Croguennec, Dominic Bresser
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvain Franger, Dominic Bresser

Résumé

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De nos jours, grâce à de nombreux avantages, notamment une haute densité d’énergie, une longue durée de vie, et un rendement élevé, les batteries Li-ion sont prédominantes pour alimenter les appareils électroniques comme les téléphones et ordinateurs portables. De plus, leur utilisation s’est élargie à grande échelle comme système de stockage d’énergie pour les véhicules électrifiés et les applications stationnaires. Néanmoins, pour répondre aux exigences du marché du transport électrique et étendre la pénétration des batteries au Li dans ce secteur, des améliorations sont nécessaires, notamment en termes de densité d’énergie, de sécurité, et de durée de vie. En plus du développement de matériaux actifs, plusieurs approches sont proposées et étudiées en vue d’augmenter l’autonomie des batteries. Parmi elles, une consiste à optimiser le design de l'électrode composite à savoir la porosité, le grammage, la composition et la microstructure. Cela revient à augmenter le ratio des matériaux actifs (épaisseur d’électrode positive et négative) par rapport aux autres composants inactifs à savoir les collecteurs de courant et le séparateur. Cependant, pour les électrodes fortement grammées la capacité de décharge devient limitée par le transport de charges au sein de l’électrode, notamment à fort courant, ce qui implique une forte diminution de la densité de puissance. Ce projet de thèse a pour but d’étudier la capacité restituée dans les batteries au Li en fonction du design de l’électrode, à savoir la formulation (microstructure), la composition chimique (nature des matériaux actifs), le grammage et la porosité, mais aussi la température de travail. Pour cela, deux matériaux d’électrode positive seront étudiés à savoir LiFePO4 (LFP) et LiNi0.8Mn0.1Co0.1O2 (NMC 811), des électrodes à différents grammages (0.4 et 3.4 mAh.cm-2), et compositions, sont formulées et calandrées pour atteindre des porosités variées (20 à 50 %). La morphologie et la surface spécifique des matériaux actifs et des électrodes est investiguée via des analyses MEB, Granulométrique et BET. Ensuite, les performances en puissance de la batterie, capacité vs densité de courant, sont établies en utilisant un protocole de cyclage spécifique, permettant la détermination d’une densité de courant limite (Jlim) qui est relié au coefficient de diffusion effectif (Deff) correspondant au processus de transport limitant. En plus, la résistance de transfère de charge (Rct) en fonction de la stœchiométrie est aussi rapportée en couplant le GITT et l’EIS afin de capturer les processus physico-chimiques mis en jeu lors du fonctionnement de la batterie. Enfin, la corrélation entre le design de l’électrode, la température et les paramètres électrochimiques effectifs tel que le Deff, Jlim, and Rct seront discutés.