Thèse soutenue

Etude analytique de pesticides utilisés dans la zone des Niayes par la méthode de fluorescence photo induite et développement d'un système automatique d'alerte

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Auteur / Autrice : Ndeye Arame Diop-Seck
Direction : Philippe GiamarchiMame Diabou Gaye-SeyeMoussa Dieng
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie analytique
Date : Soutenance le 15/12/2022
Etablissement(s) : Brest en cotutelle avec Université Alioune Diop (Bambey)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Optique et de Magnétisme (Brest, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Athanase Coly
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Giamarchi, Mame Diabou Gaye-Seye, Moussa Dieng, Athanase Coly, Lamine Cisse, Jean-Jacques Aaron, Laure Deschamps, Pape Abdoulaye Diaw
Rapporteurs / Rapporteuses : Athanase Coly, Lamine Cisse, Jean-Jacques Aaron

Mots clés

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Résumé

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Au Sénégal, particulièrement dans les Niayes, la pollution agricole est un problème réel. C’est dans ce contexte que nous nous sommes intéressés à la détection de pesticides dans les eaux naturelles. Compte tenu de l’utilisation massive de pesticides, il apparaît nécessaire, afin d’assurer la santé du consommateur, de disposer d’une méthode d’analyse capable de doser efficacement ces pesticides. C’est pour parer à tous ces inconvénients que s’inscrit ce travail montrant l’évolution technique des méthodes développées pour la quantification des pesticides dans les eaux. Comme première méthode développée, nous avons utilisé la méthode de fluorescence photo-induite pour caractériser les paramétres physico-chimique de pesticide tels que l’acétamipride, la flupyradifurone et de l’alpha-cyperméthrine. Ainsi les valeurs des déviations standard relatives (DSR) trouvées, très faibles, allant de 0,13 à 0,82 % indiquent une bonne précision et reproductibilité des mesures. Une étape importante de notre travail sur la partie expérimentale a consisté à l'amélioration et la sécurisation de la source d'irradiation. Face aux inconvénients de la lampe à mercure, une alternative a été testée avec l’acétamipride et le fipronil. Ensuite, nous avons mis au point une nouvelle évolution de la méthode PIF nommée "Early Warning PIF : EWPIF".Deux prototypes ont été développés pour quantifier, après irradiation, des pesticides naturellement fluorescents ou non, afin de disposer d’un système d'alerte précoce, permettant un suivi automatique en ligne de la pollution accidentelle des eaux naturelles. Cette méthode a été appliquée avec succès à la détermination des traces de pesticides tels que l’acétamipride, le fipronil, le cyprodinil, l’Isoproturon, le trifluraline, le Profenofos et le pendiméthaline.Par la suite, les prototypes EWPIF ont été améliorés en incorporant au dispositif précédent une solution micellaire à base de cétyltriméthyl ammonium chlorure (CTAC). La nouvelle méthode, avec les deux prototypes EWMEPIF et EWMEPIF+, a pour but de détecter les pesticides non sensibles à la photo-conversion, d’où l’intérêt de l’utilisation de tensioactif pour augmenter la solubilité du composé et par conséquent la sensibilité avec des limites de détection plus basses. Le dernier chapitre du manuscrit, est une amélioration de la sensibilité des prototypes, la puissance d’excitation a été renforcée par l’utilisation de deux diodes à chaque longueur d’onde. D’autre part, pour la réduction du bruit, un filtre passe haut a été ajouté pour couper l’excitatrice et éviter la saturation du détecteur. Les performances analytiques dans l'ensemble sont très satisfaisantes et en parfait accord avec les normes analytiques.