Altérations du socle granitique archéen du bassin de Franceville (Gabon) : comparaison entre paléoaltérations (2.6 - 1.9 Ga) à Kiéné et altération supergène moderne à Okoumbi
Auteur / Autrice : | Idalina Moubiya Mouélé |
Direction : | Patrick Dudoignon, Abderrazzak El Albani |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Terre solide et enveloppes superficielles |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'environnement Gay Lussac (La Rochelle ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (2012-....) |
faculte : École nationale supérieure d'ingénieurs (Poitiers ; 1984-....) | |
Jury : | Président / Présidente : François Gauthier-Lafaye |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Dudoignon, Abderrazzak El Albani, Michel Cuney, Philippe Boulvais, Fabrice Nze-Bekale | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Claude Parneix, Michel Dubois |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les travaux antérieurs effectués à l’interface entre les roches cristallines archéennes et les roches sédimentaires paléoprotérozoïques ont été orientés suivant deux principaux objectifs : -l’identification et la caractérisation de paléosols témoins de l’oxydation de l’atmosphère archéenne. -L’exploration minière et notamment les circulations des fluides responsables de la mobilisation des éléments métalliques (U, Th..). Dans le cadre de ce travail de thèse, une attention particulière a été portée sur les granitoïdes archéens, carottés à l’interface avec les grès paléoprotérozoïques du bassin de Franceville au Gabon. Ce dernier est connu pour ses multiples réacteurs nucléaires naturels (environ 16). Dans un souci de comparaison avec des processus d’altération actuel, un profil d’altération sur des roches archéennes à Okoumbi a été également échantillonné. Les investigations ont été menées à partir d’une étude multi-approches comprenant des analyses pétrographique, géochimique, microthermométrique, géochronologique et isotopique. Les résultats ont permis de mettre en évidence dans la région de Kiéné deux évènements superposés : une chloritisation propylitique (2.6 Ga) et une illitisation diagénétique (1.9 Ga). L’illitisation, très intense le long de la discordance, a été alimentée par des mélanges de fluides météoriques et saumures diagénétiques. Malgré le fait que la texture des granitoïdes ait été conservée, l’intensité de l’illitisation paléoprotérozoïque a effacé toute trace éventuelle de paléosol archéen. A l’inverse, l’altération supergène moderne efface progressivement la texture initiale des granitoïdes. Elle se manifeste par la transformation des minéraux ar