Le recueil de la preuve numérique: Enjeux et perspectives en procédure pénale
Auteur / Autrice : | Matthieu Audibert |
Direction : | Elisabeth Fortis |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le Soutenance le 04/11/2024 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Droit Pénal et de Criminologie |
Jury : | Président / Présidente : Julie Alix |
Examinateurs / Examinatrices : Elisabeth Fortis, Florence Bellivier, Jean-Baptiste Thierry, Michel Sejean, Eric Freyssinet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Florence Bellivier, Jean-Baptiste Thierry |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Avec l'émergence d'internet et des connexions à haut débit, les outils numériques sont devenus des produits de consommation courants. Leur usage ne cesse de se développer. L'écrasante majorité de la population française dispose d'un accès à Internet, les trois quarts de la population dispose d'au moins un téléphone portable connecté à Internet. Par ailleurs, les applications de messageries instantanées sont en développement croissant. Les objets connectés connaissent un développement fulgurant. Les délinquants se sont eux aussi emparés de ces nouvelles technologies avec notamment le développement du chiffrement. Autrefois réservée à la criminalité organisée, cette technique concerne désormais tous les utilisateurs. En effet, à la suite des révélations sur les programmes d'interception américains, les opérateurs et les fabricants de supports numériques ont procédé à la généralisation du chiffrement des communications et ce dernier est devenu un argument commercial. Ainsi, les magistrats et les enquêteurs doivent disposer de moyens juridiques et techniques adaptés pour produire les preuves nécessaires au procès pénal. De plus, la question de la souveraineté numérique est fondamentale, les investigations sur internet étant la plupart du temps transfrontières. Les méthodes de recueil et d'exploitation de la preuve numérique doivent donc s'appuyer sur une assise juridique solide et en adéquation avec les évolutions technologiques.