Le droit de veto en droit des sociétés
Auteur / Autrice : | Ange Ndecky |
Direction : | Stéphane Benilsi, Patrice Samuel Badji |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et Sciences Criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 27/02/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) en cotutelle avec Université Cheikh Anta Diop de Dakar |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Montpellier ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LDP - Laboratoire de Droit Privé |
Résumé
Depuis peu, le droit de veto est mis en avant par une jurisprudence récente en droit des sociétés. Il n'est pas méconnu de la vie sociétaire. La loi n'ignore pas l'existence du droit de veto dans certaines circonstances même si elle ne désigne pas la situation comme telle. En effet, l'expression d'un droit de veto au bénéfice d'un associé, lui permet d'exercer un pouvoir sur les décisions qu'il peut considérer comme importantes dans le respect de l'intérêt social. Ce qui laisse entendre que le titulaire d'un droit de veto est dans une situation exorbitante. A ce propos, le droit de veto suscite de la défiance à l'égard de celui qui en est titulaire et à l'égard des décisions sur lesquelles il peut s'exercer. D'où l'avantage pour le législateur que le droit de veto sorte de l'obscurantisme dans lequel il évolue afin que sa reconnaissance nous invite à nous interroger sur les titulaire de ce droit, ses mécanismes d'attribution, ses modalités d'exercice et les sanctions probables en cas d'abus de droit de veto.