Thèse en cours

L'animal dans les procédures civiles d'exécution/Relation animal-huissier

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Auteur / Autrice : Christine Bernard
Direction : Ingrid Maria
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit Privé
Date : Inscription en doctorat le 01/11/2019
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences juridiques (Grenoble, Isère, France ; 2003-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches juridiques (Grenoble ; 1995-....)

Résumé

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L'animal est officiellement reconnu comme un être vivant doué de sensibilité en ce début de l'année 2015. L'article 515-14 du CC dispose que « l'animal est un être vivant doué de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens. » Cette dernière partie de texte interpelle car elle renvoie au régime des choses dont Le traitement du sort de l'animal en droit de l'exécution comporte des difficultés parfois difficiles à surmonter. Il n'est pas rare qu'un huissier de justice/commissaire de justice doive s'occuper et traiter le cas d'un de ces êtres vivants, abandonnés avec des meubles meublants, enfermés dans des appartements, des caves… L'huissier doit alors faire preuve d'imagination pour combiner les droits des animaux avec le droit du propriétaire de l'animal qui, bien que défaillant, conserve son droit de propriété absolue sur cet être vivant doué de sensibilité. Il y a donc une dichotomie entre le droit de l'animal, et la pratique du droit sur cet animal soumis au droit des biens. Sans tomber dans l'anthropomorphisme, ou les excès d'une pensée protectrice extrême incompatible avec le droit humain, il convient de réfléchir à une l'application réelle et pratique du droit de l'animal dans le droit des procédures civiles d'exécution.