Thèse en cours

Développement de réseaux dégradables avec des propriétés d'actuation, de bioadhésion ou d'auto-réparation pour des applications biomédicales

FR  |  
EN

Accès à la thèse

AttentionLa soutenance a eu lieu le 28/03/2023. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Mathilde Grosjean
Direction : Benjamin Nottelet
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Chimie et Physico-Chimie des Matériaux
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 28/03/2023
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Chimiques Balard (Montpellier ; 2003-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : IBMM - Institut des Biomolécules Max Mousseron
Equipe de recherche : C5. Biopolymères Artificiels
Jury : Président / Présidente : Laurent Corte
Examinateurs / Examinatrices : Benjamin Nottelet, Audrey Llevot, Patrice Woisel, Sandra Van vlierberghe
Rapporteur / Rapporteuse : Patrice Woisel, Sandra Van vlierberghe

Résumé

FR  |  
EN

Les biomatériaux sont développés pour être utilisés dans des applications biomédicales afin de supporter, améliorer ou remplacer une fonction biologique ou un organe endommagé. En particulier, les biomatériaux polymères présentent un grand intérêt puisque les polymères dégradables jouent de nos jours un rôle important dans le domaine médical, plus particulièrement pour le développement d’implants résorbables ou pour la délivrance de principes actifs. Il est aussi possible de modifier les polymères avec différents groupements chimiques pour obtenir des polymères fonctionnels avec des propriétés spécifiques, permettant le design de biomatériaux « intelligents ». L’objectif principal de ce travail a été le développement d’une plateforme macromoléculaire dans le but d’obtenir des réseaux dégradables et fonctionnels avec des propriétés d’actuation, d’auto-réparation ou de bioadhésion pour des applications biomédicales. A partir d’une famille de copolymères PEG-PLA en étoile fonctionnalisés avec différents groupements chimiques, plusieurs matériaux ont pu être obtenus. Des tubes capables de s’auto-enrouler rapidement par immersion dans l’eau ont été préparés en combinant un matériau hydrophobe et un matériau hydrophile. Des élastomères capables de s’auto-réparer à 37°C ont été obtenus grâce à la présence de liaisons physiques réversibles ou de liaisons chimiques dynamiques au sein du réseau. Enfin, différents systèmes bioadhésifs basés sur des hydrogels ont été étudiés. Ces matériaux ont également participé au développement d’un traitement curatif des inflammations du colon, via le design de patchs auto-enroulés pouvant être chargés avec des anti-inflammatoires ou des cellules souches.