Thèse en cours

Conception, fabrication et caractérisation de microsystèmes résonnants pour la détection de l'hydrogène dans l'environnement radioactif

FR  |  
EN

Accès à la thèse

AttentionLa soutenance a eu lieu le 03/12/2021. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Priyadarshini Shanmugam
Direction : Daniel Alquier
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Electronique
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 03/12/2021
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Énergie, Matériaux, Sciences de la Terre et de l'Univers (Centre-Val de Loire ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe de recherche en Matériaux, Microélectronique, Acoustique et Nanotechnologies
Jury : Président / Présidente : Isabelle Dufour
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Alquier, Edwige Bano, Erik Vilain Thomsen, Dominique Certon, Jean-François Michaud
Rapporteur / Rapporteuse : Edwige Bano, Erik Vilain Thomsen

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Un détecteur de gaz est un dispositif capable de détecter des gaz dans notre environnement, notamment des gaz dangereux dans des environnements extrêmes. Notre objectif est de développer un microsystème pour la surveillance de l'hydrogène dans un environnement radioactif. En effet, l'hydrogène est hautement inflammable dans l'air lorsqu'il est mélangé à des concentrations allant de 4 à 70 %. Compte tenu de la nature risquée de ce gaz, le capteur proposé doit être très fiable et efficace afin de protéger nos vies lors d'un accident inattendu. Nous pouvons y parvenir avec un capteur de gaz qui possède des caractéristiques, telles que bonne sensibilité et sélectivité, propriété du matériau adéquate, etc. Jusqu'à présent, les capteurs de gaz disponibles dans le commerce sont pour la plupart recouverts d'un matériau dit sensible, ce qui entraîne des défaillances du dispositif, comme son vieillissement, une fiabilité moindre et un temps de réponse plus long. En revanche, il existe quelques capteurs physiques basés sur le Lidar à la détection de la conductivité thermique, mais ils sont soit de taille énorme, soit ont des limites de détection trop élevées. Pour surmonter ces inconvénients, nous présentons deux types de capteurs physiques du type MEMS (micro-electromechanical systems) sans revêtement sensible. Le premier système est constitué de transducteurs ultrasonores capacitifs micro-usinés (CMUTs: Capacitive Micromachined Ultrasound Transducers) en nitrure de silicium. Ils détectent les changements dans le mélange gazeux en raison des variations de la densité massique du gaz et de la vitesse de propagation des ultrasons. Le deuxième système est un microcantilever sans revêtant en carbure de silicium du type cubique (3C-SiC). Le choix de ce matériau est notamment basé sur ses propriétés mécaniques exceptionnelles et sa résistance aux environnements sévères. Les deux microsystèmes sont développés pour détecter la présence d'hydrogènes gazeux en dessous de la limite inférieure d'explosivité, c'est-à-dire <4 %, dans un environnement radioactif. Les résultats obtenus ont prouvé cette hypothèse et ont détecté une concentration d'hydrogène inférieure à 1 %. Mots clés: capteurs d'hydrogène gazeux, CMUTs, 3C-SiC, microcantilevers, densité massique, vitesse ultrasonore, détection de gaz.