Thèse en cours

Analyse du cycle du SARS-CoV-2 en modèle cellulaire par microscopie électronique à transmission

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 05/04/2023. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Sébastien Eymieux
Direction : Emmanuelle Blanchard-LaumonnierChristophe Hourioux
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de la Vie et de la Santé
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 05/04/2023
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Morphogénèse et Antigénicité du VIH, des Virus des Hépatites et émergents
Jury : Président / Présidente : Antoine Guillon
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuelle Blanchard-Laumonnier, Philippe Roingeard, Sandrine Belouzard, Delphine Muriaux, Nolwenn Jouvenet
Rapporteur / Rapporteuse : Delphine Muriaux, Nolwenn Jouvenet

Résumé

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À l'image d'autres virus à ARN, le cycle des Coronaviridae comporte la formation de structures viro-induites, nécessaires à la réplication du génome viral, et dérivées des membranes du réticulum endoplasmique (RE). Concernant cette famille virale, les mécanismes de sortie de la cellule sont encore largement méconnus. Le premier objectif de nos travaux était de décrire les caractéristiques ultrastructurales du réseau membranaire de réplication du SARS-CoV-2, par une analyse cinétique en microscopie électronique à transmission. Le second objectif était de mieux comprendre les mécanismes de sortie de ce virus, en identifiant les structures cellulaires impliquées lors de cette étape du cycle, par la réalisation de coupes sériées. Dès 6 h p.i., les cellules infectées présentent des annulate lamellae, organite composé d'une accumulation de pores nucléaires dans des citernes du RE. À 8 h p.i., un réseau de vésicules à double membrane (DMVs) se met en place, associé aux premières images de bourgeonnement de particules virales dans le ERGIC. À 24 h p.i., on observe l'accumulation de particules virales dépourvues de spike au sein de grandes vacuoles intracellulaires. L'analyse des coupes sériées à 10 h p.i. a permis de mettre en évidence une sortie par exocytose de particules virales uniques, au sein de petites vésicules de sécrétion. Ces observations apportent de nouveaux éléments de compréhension du cycle du SARS-CoV-2, et des Coronaviridae en général, qui pourront être mis à profit pour la conception et l'évaluation de molécules anti-virus à ARN à large spectre.