Violences entre partenaires intimes chez les adultes émergents : Facteurs psychosociaux et compétences psychosociales
Auteur / Autrice : | Chloé Cherrier |
Direction : | Robert Courtois, Emmanuel Rusch, Catherine Potard |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Inscription en doctorat le 04/12/2018 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Humanités et Langues - H&L |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Qualité de vie et Santé psychologique (Tours) |
Résumé
Les violences entre partenaires intimes (VPI) chez les adultes émergents représentent un problème de santé publique majeur. Elles se présentent sous trois formes principales, et souvent concomitantes : physique, psychologique et sexuelle. Afin de mieux les prévenir, il est essentiel de comprendre les dynamiques (i.e., symétrie de genre, bidirectionnalité et co-ocurence) de ces multiples formes, ainsi que les facteurs psychosociaux impliqués, en particulier en termes de compétences psychosociales (CPS). Ce travail de thèse avait donc pour objectifs (1) d'explorer les liens entre attachement parental, des facteurs psychologiques associés au CPS (i.e., estime de soi, attitudes dysfonctionnelles, sociotropie-autonomie, résolution de problèmes sociaux) et les VPI, par le biais d'une enquête transversale (temps 1), et (2) de proposer des profils des VPI, en investiguant leurs dynamiques et les facteurs psychosociaux associés, par le biais d'une étude longitudinale sur 12 mois chez des adultes émergents. Dans cette perspective, six études sont présentées. Une première étude a exploré les liens entre la résolution de problèmes et VPI, et s'est divisée en deux sous-études : (1a) une revue systématique de littérature, et (1b) une validation française de l'échelle de résolution de problèmes 'Social Problem-Solving Inventory-Revised Short-Form'. Les deuxième et troisième études ont étudié les liens entre les facteurs psychologiques et VPI subies en tenant compte de la gravité de celles-ci (« mineure » ou sévère). La quatrième étude a testé un modèle de médiation en série entre qualité de l'attachement parental et victimisation par le.s partenaire.s, médié par l'estime de soi, résolution de problèmes. La cinquième étude a examiné l'évolution des profils de victimisation par VPI au cours des 12 mois, en tenant compte de la co-occurrence des formes et des niveaux de gravité. La sixième étude a évalué des profils de VPI subies et agies en tenant compte de leurs dynamiques ainsi que des facteurs psychosociaux associés. Une réflexion des implications pour la recherche, la prévention et la clinique est proposée.