Thèse en cours

L’aléa monétaire – Étude comparative .

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 29/06/2020. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Abdulrahman Almutairi
Direction : Nicolas Cayrol
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit Privé
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 29/06/2020
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences de la Société : Territoires, Economie, Droit - SSTED
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche Juridique Interdisciplinaire François-Rabelais (Tours)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Cayrol, Walid Ben hamida, Arnaud Lecourt, Myriam Roussille, Hadi Slim
Rapporteur / Rapporteuse : Walid Ben hamida, Arnaud Lecourt

Résumé

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Cette étude traite de l’aléa monétaire en tant que phénomène économique dans la détermination du prix de l’obligation dans les contrats à terme. Il s’agit d’une étude comparative entre les dispositions des droits français et égyptien et celles de la loi islamique, cette dernière servant de régulateur en Arabie saoudite au niveau des obligations contractuelles. La monnaie n’a pas de valeur intrinsèque ; sa valeur repose sur une base juridique au plan national, et sur un principe de confiance entre ceux qui opèrent des contrats internationaux. Cette valeur représente une exception au principe du nominalisme monétaire. D’autre part, en situation de fluctuation monétaire, la monnaie peut perdre de sa valeur au niveau interne aussi bien qu’externe, ce qui entraîne de graves préjudices en termes d’obligations contractuelles. Aussi, cette étude se fonde-t-elle sur l’examen des fluctuations monétaires et sur la recherche de solutions en vue d’éviter ou de minimiser leur impact sur les obligations contractuelles. De même, seront abordés les moyens d’agir sur la correction des prix et la réévaluation de l’obligation par l’indemnisation des parties lésées. La première partie de la thèse se focalise sur la volonté des parties contractantes de conclure des contrats spécifiques ou d’inclure dans un contrat des clauses propres à pallier le risque monétaire. La seconde partie aborde des solutions à la fluctuation monétaire, appliquées par le juge et visant à rétablir l’équilibre des obligations contractées par les parties. Pour conduire son intervention, le juge s’appuie sur des théories spécifiques portant sur la correction du prix final de l’obligation, et ce à travers l’indemnisation des parties lésées du fait de l’aléa monétaire.