Thèse soutenue

Nouveaux marqueurs électroactifs pour le développement de biocapteurs environnementaux

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Auteur / Autrice : Michel Gaillard
Direction : Thierry NoguerNicolas Inguimbert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 22/12/2023
Etablissement(s) : Perpignan
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Énergie environnement (Perpignan)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de biodiversité et biotechnologies microbiennes (Banyuls sur mer, Pyrénées-Orientales) - Biocapteurs-Analyses-Environnement (Perpignan)
Jury : Président / Présidente : Carole Calas-Blanchard
Examinateurs / Examinatrices : Beatriz Prieto-Simon
Rapporteurs / Rapporteuses : Monica Campas, Chantal Gondran

Résumé

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De nos jours, l'évolution du climat, les rejets anthropiques et l’augmentation de la population mondiale concourent à un accroissement du nombre de bactéries préoccupantes, des rejets médicamenteux et des toxines dans l’environnement. L’ochratoxine A, l’estradiol, et certaines bactéries font partie des contaminants polluant la nature et menaçant la santé des êtres vivants. Dans une optique de détection de ces éléments potentiellement dangereux, nous avons travaillé sur le développement d’un marquage original d'oligonucléotides. Ce marquage est basé sur l’utilisation de complexes métalliques électroactifs comme des sondes redox. Ces complexes sont basés sur les ligands macrocycles DOTA et NOTA, d’ordinaire majoritairement utilisés dans l’imagerie médicale, fonctionnalisés avec du fer (III). L’étude de leurs propriétés électrochimiques, réalisée par voltampérométrie cyclique, a démontré qu’ils présentaient de nombreux atouts faisant concurrence aux composés redox les plus répandus. Nous avons notamment cherché à appliquer ce marquage d’oligonucléotide à la construction de biocapteurs, avec en premier essai un génocapteur pour la détection d’ADN de bactéries Vibrio. La conception du capteur et la détection de cible a été suivie par spectroscopie d’impédance. Toutefois, l’analyse par impédance n’a pas permis d’obtenir les résultats espérés, et, afin d’étendre le champ de notre étude, une autre méthode a été testée.C’est pourquoi, nous avons cherché à coupler directement les complexes métalliques à des aptamères via une réaction entre une fonction thiol et un groupement maléimide. Dans l’étape suivante, les biocapteurs ont été construits en immobilisant les aptamères modifiés sur des électrodes. En parallèle, les interactions aptamères-cible ont été quantifiées par des analyses par thermophorèse ou MST pour confirmer certains résultats et valider les caractéristiques de liaison des aptamères.