Les sûretés négatives
Auteur / Autrice : | Halima Laamouri |
Direction : | Augustin Aynes |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 12 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LDP - Laboratoire de Droit Privé |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les sûretés négatives visent notamment deux types d'engagements. Ils peuvent être désignés sous les termes de droit de veto et de droit de regard selon la classification offerte par Yves CHAPUT. Les premiers consistent en l'interdiction de l'accomplissement de certains actes de disposition ou d'administration afin de préserver la valeur du patrimoine du débiteur. Les autres s'entendent d'une obligation d'information sur la situation patrimoniale du débiteur. En pratique, ces clauses ne sont pas systématiquement utilisées, notamment en raison de l'incertitude liée à leur nature et donc à leur regime juridique. Toutefois, leur constitution reste encadrée par certains principes comme le respect de l'ordre public et des libertés fondamentales, la prohibition de engagements perpétuels, le respect de la théorie générale du droit des obligations, des règles sur les clauses abusives ou encore celles prévues pour le secret des affaires. Le sujet qui s'inscrit au cur de la théorie de l'autonomie de la volonté et du droit des sûretés stricto sensu appelle alors à s'interroger tant à la constitution de telles « sûretés » qu'à leur réalisation notamment à travers leurs effets à l'égards des parties et des tiers.