Le concept d'autofiction dans l'art contemporain anglophone.
Auteur / Autrice : | Rachel-france Bernard |
Direction : | Josiane Paccaud-Huguet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Inscription en doctorat le 18/11/2008 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Résumé
Nous avons jusqu'ici centré notre étude sur trois artistes contemporaines anglaises et américaines. cette limitation volontaire nous a permis de dégager quelques-uns des invariants de l'auto-fiction anglophone. trois axes majeurs ont été écartés de notre étude, que nous devons à présent soumettre à l'observation : 1- la nécessité d'une étude comparative entre oeuvres anglo-américaines et françaises. lintroduction d'un jeu comparatif mettra en relief la spécificité à la fois des productions de part et d'autre et des contrastes et convergences culturels. la notion d'anglicité (britishness, englishness) sera immanquablement fouillée au regard d'une francité rarement évoquée. 2- la confrontation des genres, tel est un autre des résultats de l'alchimie comparative. ayant jusqu'ici éloigné les travaux d'artistes hommes, il s'agira d'en analyser les spécificités lors de l'expression du moi masculin. cette analyse nous conduira sur les traces des jeux de la persona. comprendre en quoi le pouvoir de captation ou de rejet de l'oeuvre auto-fictionnelle est corrélé au dispositif de réception et de construction de la persona sera une de nos tâches. 3- les figures tronquées de l'auto-fiction. l'introduction d'artistes recourant à l'auto-fiction de manière ponctuelle et partielle, intégrant à leur démarche un des invariants auto-fictionnel sera considérée. les questions afférentes à ce questionnement peuvent d'ores et déjà se formuler ainsi : à quels moments de leurs pratiques certain(e)s artistes incorporent-ils(elles) des fragments auto-fictionnels ? et lorsqu'ils(elles) le font, cela permet-il une re-direction des contenus narcissiques ?