Les exceptions préliminaires devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples.
Auteur / Autrice : | Mahoudo André-Marie Calliste Gbenou |
Direction : | Xavier Souvignet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit International |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2019 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences juridiques (Grenoble, Isère, France ; 2003-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études sur la sécurité internationale et les coopérations européennes (Grenoble, Isère, France ; 1995-....) |
Mots clés
Résumé
En contentieux international, les juges sont de plus en plus appelés dans leur activité contentieuse, à se pencher sur les incidents de procédure. Dans le contentieux devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, le constat est le même avec la particularité de l'abondance des exceptions préliminaires. Celles-ci sont - pour l'heure - la procédure incidente la plus utilisée devant le juge africain des droits de l'homme et font l'objet d'un traitement particulier par celui-ci. Devenues une institution classique dans la procédure devant la Cour depuis qu'elle officie, les exceptions préliminaires révèlent nombre d'enjeux sur lesquels il convient de se pencher. Le travail cherche d'une part à questionner le régime juridique encadrant les exceptions préliminaires ainsi que la pratique contentieuse du juge africain en la matière. D'autre part, il entend questionner les incidences de l'office du juge africain des droits de l'homme concernant ces exceptions préliminaires sur les exigences fondamentales de la procédure judiciaire que sont la sécurité juridique et la bonne administration de la justice de façon à savoir s'il est un juge activiste des droits de l'homme ou non.