Thèse en cours

Migrations internationales et risques sécuritaires dans les pays de transit des migrants. Etude de cas de la Bosnie-Herzégovine

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Auteur / Autrice : Nermina Jerkovic
Direction : Christophe Maubernard
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit privé et Sciences Criminelles
Date : Inscription en doctorat le 16/09/2019
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et Science politique (Montpellier ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : IDEDH - Institut de Droit Européen des Droits de l'Homme

Mots clés

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Résumé

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Les migrations ainsi que des mouvements sont les caractéristiques principales des êtres humains depuis que l'humanité existe. Nombreuses sont les raisons pour lesquelles les êtres humains prennent la décision de quitter leurs habitats d'origine en cherchant un nouveau lieu de domicile. Néanmoins, l'avenir plus brillant est considéré comme la première cause des migrations ainsi que des mouvements de nos jours. Afin d'assurer la protection universelle des droits de l'homme et des individus qui voyagent d'un pays à l'autre, d'un continent à l'autre, il a été nécessaire que les articles définissant que ‘'toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État'' soient incorporés à la Déclaration universelle des droits de l'homme. Ainsi, ''toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.'' Les conventions et les documents juridiques et internationaux qui sont nombreux servent à soutenir la Déclaration afin de réglementer ce sujet important : les migrations. Cependant, quelle en est la réalité ? Est-ce que ces ‘'papiers'' sont applicables à la législation des États ou ils sont incorporés aux lois des États-nationaux? Si tel est le cas, s'ils sont mis en œuvre, quels sont les obstacles principaux d'implémentation, pas seulement pour les migrants, mais aussi pour les services publics nationaux qui se préoccupent des êtres humains touchés : migrants, réfugiés et demandeurs d'asile. Ce phénomène mondial nécessite les réactions mondiales et les propositions des solutions durables. La Bosnie-Herzégovine s'est attaqué à ces enjeux en y incorporant les quatre principes : le principe de légalité, le principe de sécurité de l'État et des citoyens, le principe d'intégration, ainsi que le principe de coopération internationale. Concernant ‘'la crise migratoire'' en Bosnie-Herzégovine qui a commencé en 2017, elle montre clairement que cet État n'est pas préparé pour l'implémentation des documents internationaux déjà signés. Dans le labyrinthe de la démocratie qui n'est qu'une apparence d'une coquille vide dans la Bosnie-Herzégovine, il n'y a pas de route qui mène à la participation et à l'engagement des citoyens. Ces corridors permettent le populisme radical, l'antisémitisme, le radicalisme, la xénophobie……..