Les avant-contrats en droit du travail
Auteur / Autrice : | Ben Mohamed Hamada |
Direction : | Paul-Henri Antonmattei, Anaëlle Donnette |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et Sciences Criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2019 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Montpellier ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : EDSM - Ecole de Droit Social de Montpellier |
Mots clés
Résumé
Cette thèse s'articulera autour de la notion civiliste d'avant-contrats appliquée au droit du travail. S'ils sont connus du droit civil, les avant-contrats demeurent inconnus du législateur social. Conservons, néanmoins, à l'esprit qu'en 1804, les rédacteurs du Code civil eux-mêmes n'avaient pas consacré de dispositions particulières à la conclusion du contrat. On passait d'un battement de cils du non-contractuel au contractuel. Ainsi, en matière de vente par exemple, il suffisait que les parties soient d'accord sur la chose et le prix pour que le contrat soit formé. En réalité, la pratique, la jurisprudence et de nombreux travaux doctrinaux témoignent depuis longtemps du fait que la conclusion du contrat prend souvent du temps. L'ordonnance de 2016, suivie de la loi de ratification de 2018, tiennent compte de cette densification temporelle et consacrent des dispositions propres à certains avant-contrats : promesse unilatérale et pacte de préférence. Bien que silencieux, le droit du travail apparaît comme doublement intéressé par ces évolutions : tant en matière de relations individuelles qu'en matière de relations collectives de travail.