Thèse soutenue

L'inhibition de PARP1 autonome des cellules cancéreuses améliore l'immunosurveillance

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Auteur / Autrice : Juncheng Pan
Direction : Guido KroemerMaria Castedo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 24/06/2021
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cancérologie, Biologie, Médecine, Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Métabolisme, cancer et immunité (Villejuif, Val-de-Marne)
référent : Université Paris-Saclay. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2020-....)
Jury : Président / Présidente : Catherine Brenner-Jan
Examinateurs / Examinatrices : Ilio Vitale, Philippe Marchetti, Michaela Semeraro
Rapporteurs / Rapporteuses : Ilio Vitale, Philippe Marchetti

Résumé

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La poly(ADP-ribose) polymérase 1 (PARP1) est une enzyme dont l’activité élevée dans les cancers pulmonaires non à petites cellules (CPNPC) chez l’homme est de mauvais pronostic et corrélée à une faible infiltration tumorale de lymphocytes cytotoxiques. Ici, nous avons voulu déterminer si l’activité de PARP1 pouvait altérer l’immunosurveillance des CPNPC. Nous avons développé des cellules de cancers de poumon de souris avec une activité élevée, basse ou inexistante de PARP1. Ces cellules injectées à des souris immunodéficientes ou immunocompétentes nous ont permis montrer que l’activité élevée de PARP1 dans les cellules malignes a un effet immunosuppresseur. De plus, nous avons montré in vivo l’effet thérapeutique du Niraparib, un inhibiteur de PARP1, sur les cellules cancéreuses avec une forte activité de PARP1 sans l’intervention des lymphocytes T alors que l’efficacité inattendue du Niraparib sur les tumeurs issues de cellules malignes dépourvues de PARP1 dépendait strictement des cellules T.