Développement de nouveaux systèmes d'administration de médicaments fabriqués avec techniques électrostatiques et bioimpression 3D
Auteur / Autrice : | Adam Mirek |
Direction : | Mikhael Bechelany, Dorota Lewinska |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie Séparative, Matériaux et Procédés |
Date : | Inscription en doctorat le Soutenance le 02/10/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) en cotutelle avec Nalecz Institute of Biocybernetics and Biomedical Engineering Polish Academy of Sciences |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Chimiques Balard (Montpellier ; 2003-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IEM - Institut Européen des Membranes |
Equipe de recherche : DM3 - Design des Matériaux Membranaires et systèmes Multifonctionnels | |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Subra |
Examinateurs / Examinatrices : Mikhael Bechelany, Arūnas Ramanavičius, Tomasz Kowalczyk, Lewińska Dorota, Elżbieta Pamuła, Tiaza Bem, Hassane Oudadesse | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Arūnas Ramanavičius, Tomasz Kowalczyk |
Mots clés
Résumé
Les systèmes d'administration contrôlée de médicaments (DDSs) permettent d'obtenir des résultats thérapeutiques optimaux en transportant la quantité précise de substance vers l'emplacement spécifique dans le corps pendant la durée spécifiée en minimisant les effets secondaires potentiels. Ils ont deux inconvénients majeurs. L'effet de relargage qui correspond à la libération rapide d'une grande quantité de la substance bioactive immobilisée au cours de la première heure de fonctionnement du système ainsi que la faible capacité de DDSs pour les médicaments, due aux limitations imposées par leurs éléments de construction micro- et nanométriques. L'objectif de ma recherche était de développer de nouveaux systèmes d'administration contrôlée de médicaments en utilisant des techniques d'électrofilage et de bioimpression 3D, qui se caractériseraient par leur capacité accrue pour les médicaments et une élimination de l'effet de relargage initiale. Ma thèse est composée de cinq articles scientifiques qui sont liés par leur thématique. La première partie de mes recherches s'est focalisée sur les techniques électrostatiques. J'ai adopté une approche novatrice de l'électrofilage en utilisant une tension électrique pulsée. J'ai mis au point une nouvelle méthode permettant de produire des microsphères de polymère chargées en médicament. J'ai combiné les résultats de mes études antérieures pour proposer une nouvelle méthode d'obtention de fibres polymères modifiées avec des microsphères. Afin de rendre ces fibres insolubles dans l'eau, j'ai effectué un processus de réticulation en utilisant un photoinitiateur et de la lumière ultraviolette, ce qui, comme l'ont montré les tests, a également affecté leurs propriétés de transport. Dans la seconde partie de mes recherches, j'ai orienté mon intérêt vers le domaine de la bio-impression 3D. J'ai réussi à élaborer deux nouvelles bio-encres pour servir de base à l'impression 3D d'hydrogels. Les structures bioimprimées ont présenté une augmentation attendue de la capacité et aucun effet de relargage rapide n'a été observé. J'ai testé les DDSs développés en utilisant de nombreuses techniques : SEM, FTIR, XRD, la détermination de la surface spécifique, DSC, TGA, des tests pour la libération de marqueurs de substance, les analyses de dégradation et de gonflement, les tests de propriétés mécaniques, les tests d'activité antibactérienne et de cytotoxicité. Mon travail a produit trois structures fondamentales (microsphères, fibres, constructions bioimprimées en 3D) et deux structures hybrides qui ont le potentiel d'être une base pour les DDSs: des fibres électrofilées réticulées de PVP modifiées avec des microsphères (PCL ou PES) contenant le médicament ampicilline, des constructions d'hydrogel bioimprimé réticulé à base de méthacrylate de gélatine modifié avec des microsphères (PCL ou PES) remplies du médicament ampicilline. Les nouveaux systèmes hybrides créés dans ma recherche possèdent une capacité accrue et ne présentent pas l'effet de relargage de la substance immobilisée lors de l'action initiale.