Thèse soutenue

Le sol productif : Au-delà de la « zone », vers des stratégies de reterritorialisation des sites d'activité

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Auteur / Autrice : Federico Diodato
Direction : Sébastien MarotGiovanni Leoni
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Architecture
Date : Soutenance le 20/10/2023
Etablissement(s) : Paris Est en cotutelle avec Università degli studi (Bologne, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Observatoire de la condition suburbaine (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) - Observatoire de la condition suburbaine (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne)
Jury : Président / Présidente : Daniela Poli
Examinateurs / Examinatrices : Sébastien Marot, Giovanni Leoni, Éric Alonzo, Andrea Borsari, Laura Centemeri
Rapporteurs / Rapporteuses : Lidia Decandia, Federico Zanfi

Résumé

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Depuis 70 ans, les outils de planification des zones dédiées aux activités productives (Zones industrielles, Zones d'activités économiques, etc.) ont produit des espaces déconnectés des spécificités physiques et sociales du territoire, et ont participé à réduire le sol à un support de production soumis en premier lieu à des logiques de marché. Aujourd'hui, nous constatons l'inadéquation de ces outils avec leur objectif : le développement du territoire. L'ambition de la thèse est de réfléchir à une démarche alternative qui permet d'envisager des outils de planification capables d'instaurer une relation de maintien et de valorisation des ressources territoriales. Face à un aménagement des activités productives inadéquat au développement durable du territoire, la thèse propose de retracer une généalogie de la démarche « territorialiste » qui vise à établir une relation synergique entre la production et les ressources territoriales. Une démarche « Eutopique » de retour au territoire qui, en prenant en compte le lien indissociable entre défis sociaux et environnementaux, permet d'un côté de rétablir une relation aux ressources naturelles et d'en respecter les cycles et les rythmes écologiques, et de l'autre d'identifier des éléments de réponse à la crise sociale. Suite à une introduction critique du rapport que les activités productives établissent avec le territoire, le raisonnement se développe en quatre parties : Les trois premières parties suivent une approche généalogique et montrent comment les concepts de cette démarche ont évolué et se sont transformées en s'adaptant à différents contextes, et répondant à la question de pourquoi et comment ces transferts théoriques ont vu le jour. Enfin, dans la quatrième partie de la thèse est retracée l'influence et le développement original que cette démarche trouve aujourd'hui en France : l'objectif de cette dernière partie est celui d'ouvrir sur des stratégies pour envisager un système productif capable de développer le territoire dans le temps long