Thèse soutenue

Étude de l’organisation des territoires au Néolithique moyen II et récent dans le quart sud-est du Bassin de Paris : caractérisation des provenances et diffusion des silex par la pétrographie et la géochimie

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Auteur / Autrice : Marie Imbeaux
Direction : Rémi MartineauPierre-Yves Collin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 03/09/2024
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Archéologie, terre, histoire, sociétés (ARTEHIS) (Dijon)
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-2024)
Jury : Président / Présidente : Françoise Bostyn
Examinateurs / Examinatrices : Rémi Martineau, Pierre-Yves Collin, Gilles Fronteau, Philippe Lefranc, Anne Augereau, François-Xavier Le Bourdonnec, Matthieu Honegger
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Fronteau, Philippe Lefranc

Résumé

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Ce travail s’intègre dans le cadre des études des organisations économiques, territoriales et sociétales des communautés néolithiques, à travers l’étude des économies lithiques des sociétés des régions minières du Bassin de Paris et plus particulièrement du sud-est du Bassin de Paris. Il a pour principal objectif de reconstituer les territoires d’approvisionnement en silex et les réseaux de circulation des matériaux siliceux des sociétés qui ont occupé le sud-est du Bassin de Paris au Néolithique moyen II (4300-3650 cal. BC) et au Néolithique récent (3650-2500 cal. BC) par la détermination des provenances des silex. La caractérisation des gisements et des pièces archéologiques est basée sur la définition de faciès sédimentaires. La cartographie et l’étude des gisements de silex échantillonnés en prospections et dans les secteurs miniers connus a permis de discriminer les gisements de silex crétacés en sept faciès sédimentaires. Ces faciès sont identifiables parmi les corpus lithiques des sites néolithiques. Des zones de provenances ont également été restituées. Des analyses géochimiques en LA-ICP-MS/MS ont également été développées pour être complémentaires aux analyses pétrographiques.L’étude de corpus lithiques des 25 sites domestiques et funéraires du Néolithique moyen II et du Néolithique récent du sud-est du Bassin de Paris a également été réalisée pour la détermination des provenances des silex. L’ensemble des résultats acquis ouvre de nombreuses perspectives de recherche pour l’étude des sociétés néolithiques et la reconstitution de leur organisation territoriale, économique et sociétale, mais aussi pour notre connaissance de l’organisation des complexes miniers.