So Shocking! Etude minéralogique et géochimique des collisions astéroidales lors de l'histoire précoce du Système Solaire interne
Auteur / Autrice : | Marine Ciocco |
Direction : | Mathieu Roskosz, Matthieu Gounelle, Guillaume Fiquet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cosmochimie |
Date : | Soutenance le 20/12/2022 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Matthieu Gounelle, Guillaume Fiquet, Alessandro Morbidelli, Lydie Bonal, Anne-Magali Seydoux-Guillaume, Pierre Beck |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les chondrites L sont parmi les plus abondantes, sur Terre et dans les collections des musées. Pourtant, elles sont encore source de nombreuses questions pour la communauté scientifique. D’où viennent-elles ? Quel a été leur trajet pour arriver jusqu’à la Terre ? Que peuvent elles nous apprendre sur les mouvements dynamiques et les impacts à l’échelle du Système Solaire ?Ces météorites ont la particularité d’être parmi les plus choquées. Ici, nous tentons donc de répondre aux questions soulevées plus haut par une approche originale : nous utilisons en effet les polymorphes de haute pression, formés au cours d’impacts, comme traceurs de l’histoire du Système Solaire. En étudiant leur pétrologie et leur géochimie, nous estimons la durée du pic de l’onde de choc ayant mené à leur formation. Grâce à cette durée, nous remontons aux dimensions des corps mis en jeu dans la collision : l’impacteur et le corps parent des chondrites L. Nous utilisons ensuite les polymorphes de haute pression pour obtenir un âge de l’impact, que nous relions aux données orbitales et aux compositions astéroïdales connues. Nous combinons l’ensemble de ces données pour proposer une histoire collisionnelle des chondrites L, relier les différents corps-parents à leurs possibles astéroïdes d’origine, et pour dériver de nouvelles contraintes sur l’histoire dynamique du Système Solaire.