La qualité de la norme constitutionnelle
Auteur / Autrice : | Marc Piton |
Direction : | Pierre De montalivet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 12 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Marché, Institutions, Libertés (Créteil) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Dénonçant l'instabilité législative et la dégradation rédactionnelle des textes juridiques, la science de la légistique en son sens moderne s'est développée à la fin du XXème siècle afin de lutter contre l'inflation normative. Cependant, n'étant pensée que pour des normes infra-constitutionnelles, l'attention n'a pas été portée sur la qualité de la norme constitutionnelle. En raison de son caractère suprême, la validité de la Constitution ne peut être qu'hypothétique. Pourtant, comme toute norme juridique, une Constitution peut présenter des carences dont les conséquences peuvent se révéler très importantes. Une norme constitutionnelle se veut être la formalisation d'un Contrat social. Pourtant, le manque de réflexion tenant aux qualités formelles et matérielles de la Constitution conduit à observer une inadéquation entre ces deux concepts. Il convient ainsi d'apporter une nouvelle forme de légitimité et de validité à la norme constitutionnelle. Cette nouvelle légitimité, qui pourrait être d'ordre fonctionnel, peut être trouvée dans une application des critères de la légistique à la norme constitutionnelle. Une norme constitutionnelle de qualité étant celle qui répondrait à sa qualité sociale, la détermination de ses standards permettrait de redonner à la Constitution son sens premier : établir, et être établie, par le Peuple.