Thèse soutenue

Amélioration des protocoles vaccinaux contre la grippe équine et la rhinopneumonie : apport de l’iPPVO en tant qu’adjuvant dans le modèle équin, nouvelle approche de la mesure des anticorps neutralisants

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Auteur / Autrice : Flora Carnet
Direction : Stéphane PronostPierre-Olivier Vidalain
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moleculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 20/06/2023
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Biologie, génétique et thérapies ostéoarticulaires et respiratoires (Saint-Contest, Calvados ; 2017-....)
établissement de soutenance : Université de Caen Normandie (1971-....)
Jury : Président / Présidente : Bernard Verrier
Examinateurs / Examinatrices : Béatrice Grasland, Stéphan Zientara, Hélène Amory
Rapporteurs / Rapporteuses : Béatrice Grasland, Stéphan Zientara

Mots clés

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Résumé

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Les virus influenza équin (EIV) et herpèsvirus équin-1 (EHV-1) sont fréquemment décrits dans de nombreux pays et sont deux pathogènes endémiques au sein de la population équine française. Ces maladies infectieuses ont d’importantes conséquences aussi bien au niveau santé et bien-être animal qu’en terme d’impact économique. La lutte contre ces virus repose essentiellement sur la mise en place de mesures préventives telles que la vaccination. Malgré cela, les épizooties d’EIV et d’EHV-1 sont régulièrement observées en France et dans le monde. Les anticorps neutralisants, synthétisés en réponse à l’infection ou après immunisation, représentent une ligne de défense majeure. L’amélioration des vaccins et l’enrichissement du panel d’outils de mesure des anticorps neutralisants peuvent constituer un apport stratégique dans la lutte contre ces virus. Afin d’améliorer l’efficacité de la réponse vaccinale en amplitude et dans le temps, l’utilisation d’adjuvants constitue une des voies de recherche prometteuse. Ce travail de thèse a consisté, dans un premier temps, à établir la preuve de concept de l’utilisation de l’iPPVO en tant qu’adjuvant innovant in vivo chez le cheval dans le cadre de la vaccination contre l’EIV. Pour cela, les anticorps ont été mesurés par SRH, méthode pour laquelle des corrélats de protection sont associés au taux d’anticorps mesuré. L’ajout d’iPPVO lors de la vaccination a permis d’augmenter significativement le niveau d’anticorps contre l’EIV ainsi que le niveau de protection des chevaux jusqu’à 6 mois après l’immunisation. Dans un second temps, une méthode de mesure des anticorps anti-EIV faisant appel à l’impédancemétrie a été développée afin d’enrichir les méthodes actuelles et faciliter l’analyse à haut débit. Cette méthode de séroneutralisation a présenté une bonne corrélation avec les valeurs de titres SRH. Une seconde étude a testé, le potentiel adjuvant de l’iPPVO in vivo chez le cheval dans un modèle de vaccination contre l’EHV-1,4. La réponse en anticorps mesurée par séroneutralisation a été augmentée jusqu’à 5 mois suivant l’immunisation. Enfin, des résultats préliminaires sur le mécanisme d’action de l’iPPVO sur les cellules mononucléées du sang périphérique a permis de mettre en évidence l’importance de la réponse interféron.