Du symbolique en phénoménologie (Cassirer, Merleau-Ponty, Richir)
Auteur / Autrice : | Jérôme Watin-augouard |
Direction : | Inga Romer |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2019 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de philosophie |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IPhiG - Institut de Philosophie de Grenoble |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L'un des traits remarquables de la phénoménologie contemporaine tient à la place importante du concept de 'symbolique' (champ symbolique, institution symbolique), et particulièrement dans l'uvre de Marc Richir. La présence de ce concept est inséparable du projet de refonte de la phénoménologie, comme si la recherche de nouveaux fondements impliquait de facto une réflexion sur la dimension symbolique de notre expérience. Or, Cassirer est l'un des premiers à avoir compris le champ empirique comme champ symbolique en procédant à une sorte d'endogénéisation du transcendantal au sein de l'expérience, ce dont témoigne le concept de 'forme symbolique', et au nom duquel il refuse l'épochè husserlienne, lui préférant une phénoménologie d'inspiration hégélienne. A l'inverse, en pensant la notion d'institution et de système symboliques, Richir insiste sur la nécessité de penser le hiatus architectonique entre le symbolique et le phénoménologique. Nous voudrions ainsi analyser les transformations apportées à ce concept de symbolique, de Cassirer à Richir, en s'intéressant tout particulièrement à l'uvre charnière de Merleau-Ponty et à sa philosophie de l'institution.