Thèse soutenue

Réponse neuronale et résonance, de la théorie à l'expérience, de la cellule unique à la population

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Auteur / Autrice : Alan Montarras
Direction : Boris Barbour
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 12/12/2022
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de biologie de l'École normale supérieure (Paris ; 2010-....)
Établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)
Jury : Président / Présidente : Nicolas Brunel
Examinateurs / Examinatrices : Boris Barbour, Nicolas Brunel, Arnd Roth, N. Alex Cayco Gajic, João Couto
Rapporteur / Rapporteuse : Nicolas Brunel, Arnd Roth

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'opération la plus fondamentale d'un neurone est de transformer une entrée synaptique en une sortie en potentiel d'action. On sait que des conductances actives façonnent les réponses de certains neurones aux entrées, généralement à des fréquences d'entrée faibles et modérées. En outre, un mécanisme ''morphologique'' de résonance du taux d'émission résultant d'une forte asymétrie des compartiments somatiques et dendritiques a été signalé dans les cellules de Purkinje du cervelet. En essayant d'examiner ses mécanismes en détail, nous avons rencontré des difficultés pour effectuer des mesures suffisamment précises des réponses, pour tester des modèles mono-cellulaires précis. Ici, nous décrivons d'une part une approche générale pour construire un modèle cellulaire précis incorporant l'impédance et les conductances actives référées au compartiment somatique, où le potentiel d'action est initié, et d'autre part une conception de mesure permettant la détermination à faible bruit du spectre de modulation. Nous comparons ensuite les réponses mesurées au modèle construit. Nos mesures révèlent une très forte résonance à haute fréquence et que le comportement inter-pic est contrôlé par une AHP prolongé. Nos modèles sont incapables de rendre compte quantitativement de la force de la réponse du Purkinje, suggérant l'existence d'un mécanisme inconnu de résonance à haute fréquence.