Lorsque le déchet alimentaire devient une ressource territorialisée : approche géographique des circularités alimentaires à travers trois initiatives ligériennes de recyclage / surcyclage de rebus alimentaires
Auteur / Autrice : | Oriane Vérité |
Direction : | Emmanuel Bioteau, Valerie Billaudeau, Hervé Christofol |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Inscription en doctorat le 09/09/2019 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sociétés, Temps, Territoires |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : ESO Angers - Espaces et sociétés |
Mots clés
Résumé
Depuis une vingtaine d'années, les circularités alimentaires sont valorisées par les pouvoirs publics et la communauté scientifique pour leur rôle multifonctionnel, tant en matière de ressources alimentaires qu’économiques, sociales et environnementales. Leur concentration géographique autour des gisements de déchets alimentaires engendre des enjeux complexes pour les territoires concernés. Qu'elles soient planifiées par les décideurs politiques ou issues de dynamiques spontanées, ces organisations collectives transforment des espaces marginaux en lieux de transmission de savoirs. Les circularités alimentaires envisagent leurs impacts et leur changement d’échelle comme des processus itératifs, façonnés par des dynamiques relationnelles. Cette thèse a pour objectif d’analyser les mécanismes et les enjeux liés à la mise en circulation des déchets alimentaires en explorant l’hypothèse du développement du surcyclage alimentaire dans ces territoires. Pour y répondre, ce travail s’appuie sur une analyse qualitative comparative de trois initiatives de circularité alimentaire situées à Saint-Herblain, Angers et Brain-sur-Allonnes. L'enjeu de ce travail de recherche est double : d'une part, il s'agit de valoriser ces ressources en les réintégrant dans des circuits d'échange, et d'autre part, d'interroger la systématisation de cette pratique au sein des systèmes productifs alimentaires. La circularité porte ainsi des dynamiques collectives d'appropriation et des logiques de visibilité. Examiner leurs effets et leur changement d’échelle permet de questionner à la fois les apports qu'elles perçoivent et leurs rapports au territoire, ainsi que l'acceptation de l'innovation.