Thèse soutenue

Rôle des glypicanes dans la formation de la tige pilaire du cheveu

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Auteur / Autrice : Charlie Pierre
Direction : Stéphane BrézillonLaurent Ramont
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 25/10/2022
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie, Chimie, Santé (Reims ; 2018-)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Matrice Extra-cellulaire et Dynamique Cellulaire (MEDYC) (Reims, Marne ; 2...-....)
Equipe de recherche : Equipe Protéolyse et Cancer-MEDYC
Jury : Président / Présidente : Olivier Piot
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Brézillon, Laurent Ramont, Sylvie Ricard-Blum, Curzio Ruegg, Solène Mine
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Ricard-Blum, Curzio Ruegg

Mots clés

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Résumé

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L’alopécie est caractérisée par une dérégulation des voies de signalisation cellulaire impliquées dans la régulation du cycle du cheveu, du remodelage de la micro-vascularisation du follicule pileux (FP) et de la différenciation des cellules souches du bulge. Développer des nouveaux traitements plus efficaces est nécessaire et les protéoglycanes à héparane sulfate (HSPG) apparaissent comme de nouvelles cibles potentielles.L’objectif principal de cette thèse était de mieux comprendre le rôle des glypicanes (GPC), dans les voies de signalisation cellulaires impliquées dans la physiopathologie du FP.Nos travaux montrent que la distribution des chaînes d’héparane sulfate (HS), des GPC1, 4 et 6 évolue au cours du cycle du cheveu. D’autre part, il a été montré qu’en modulant les interactions de VEGF et d’HGF avec leurs récepteurs, GPC1 régule l’angiogenèse des micro-vaisseaux. L’absence de GPC1, corécepteur de VEGFR2 et c-Met, empêche VEGF et HGF d’interagir avec leurs récepteurs. Enfin, l’implication des GPC1, 4 et 6 et de leurs chaînes d’HS dans la différenciation des cellules souches du FP a été mise en évidence.L’ensemble de nos résultats établissent clairement le lien entre les GPC et la physiopathologie du cheveu. En effet, la perturbation de la régulation du cycle de croissance du cheveu dans le cadre de l’alopécie pourrait alors être expliquée par une variation d’expression et/ou de distribution des GPC altérant l’action de différents facteurs de croissance. Nos travaux permettent d’envisager des études pour développer de nouvelles thérapies contre l’alopécie basées sur l'administration ou le ciblage des GPC.