Domanialité publique et terres coutumières au Cameroun depuis la période coloniale allemande.
Auteur / Autrice : | Alain Tiimo bila lamou |
Direction : | Jean-françois Joye, Blaise Alfred Ngando |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2019 |
Etablissement(s) : | Chambéry |
Ecole(s) doctorale(s) : | Cultures Sociétés Territoires |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Droit Antoine Favre |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Résumé. Avant la colonisation, le domaine tel que connu de nos jours n'existait pas,et le mode de détention de la terre était basé sur la communauté. C'est à la faveur de la colonisation et l'introduction des lois coloniales au Cameroun que s'est mise en place le concept de domanialité publique. Il ya eu l'introduction des systèmes administratifs qui allaient bousculer les habitudes millénaires. Dans la perspective de développer l'agriculture, l'industrie,il importait d'introduire dans l'arsenal juridique de la colonie le principe de la domanialité publique. C'est ainsi que l'administration publique devait jouer toute sa partition. Elle devait avoir les moyens de constituer un domaine public et privé. Cette constitution des domaines passait forcément par la spoliation de la terre appartenant aux communautés,ce qui n'allait pas sans difficulté. A l'accession du pays à l'indépendance, la problématique est restée toute entière. Les textes coloniaux ont continué à régir le domaine jusqu'à l'adoption de l'ordonnance de 1974 portant régime foncier et domanial.