Thèse en cours

Étude de l’évolution de performance d’installations photovoltaïques dans différents environnements par modélisation et analyse expérimentale

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 22/10/2022. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Mohamed El Hacen Jed
Direction : Pierre Olivier LogeraisMenny El Bah
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de l'ingénieur
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 22/10/2022
Etablissement(s) : Paris 12 en cotutelle avec Université de Nouakchott
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, Ingénierie et Environnement (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CERTES - Centre d'Etude et de Recherche en Thermique, Environnement et Systèmes
Jury : Président / Présidente : Mohamed Mahmoud Ahmedou
Examinateurs / Examinatrices : Anne Migan-dubois, Djamila Rekioua, Abdérafi Charki, Menny El bah, Pierre-Olivier Logerais, Dah Memoune
Rapporteur / Rapporteuse : Anne Migan-dubois, Djamila Rekioua

Résumé

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L'objectif de cette thèse a été d’étudier l’évolution de performance d’installations photovoltaïques (PV) dans différentes zones climatiques en France selon une approche multi-échelles (panneau, modules, centrale), afin de déterminer les taux de dégradation au fil du temps et d’établir un lien entre eux. Dans un premier temps, une étude paramétrique a montré la sensibilité des paramètres de sortie suivant le degré de la dégradation électrique d’un module PV en silicium monocristallin de puissance crête 244 W. Les simulations soulignent qu’une augmentation de 100% de la résistance série provoque une diminution d’environ 5% de la puissance globale de sortie du module et qu’une dégradation de 50% de la résistance parallèle engendre une dégradation inférieure à 0,5% de la puissance globale du module. Ensuite, une étude de performance de ce même module PV s’appuyant sur les données expérimentales enregistrées de la production en conditions extérieures en Île-de-France a montré que le rapport de performance moyen de juin à septembre 2018 était de 87,53% et que la performance du module se réduisait de 0,20%/an. Puis, une étude sur un échantillon de 2613 installations domestiques a permis d’estimer le taux de la dégradation annuel selon les environnements climatiques de la France en se basant sur la méthode P2P comme modèle d’analyse de performance appliqué aux données du site BDPV. La majorité des installations, 85,47% d’entre elles, ont un taux de dégradation global inférieur à 1,5%/an, avec une moyenne de 1,03%/an. Enfin, une analyse de performance réelle de la centrale de Sourdun (Île-de-France) selon la norme IEC 61724 et l’évaluation de la dégradation de la performance de la centrale ont été réalisées. Le rendement de référence et le rendement du système ont une moyenne annuelle de 3,92 h et 3,33 h respectivement. La moyenne annuelle du ratio de performance variant de 84,12% et 90,54% avec une moyenne de 87,18% pour la période d'étude est généralement faible en été et élevée en hiver en fonction de la température ambiante. Le taux de dégradation annuel moyen entre 2013 et 2018 s’avère être de 0,209%. La cohérence entre les taux de dégradation aux trois échelles démontre que les comportements de performance simulés et en conditions extérieures d’un module PV sont transposables à des installations de plus grande taille.