Méthodes de décomposition de domaine pour la modélisation et la simulation des structures en bois lamellé-croisé
Auteur / Autrice : | Jorge Fernández gonzález |
Direction : | Pierre Gosselet, Karin Saavedra |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Mécanique des solides et des structures |
Date : | Inscription en doctorat le 01/08/2017 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay en cotutelle avec Universidad de Talca |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Mécaniques et Energétiques, Matériaux et Géosciences |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LMPS - Laboratoire de Mécanique Paris-Saclay |
Equipe de recherche : STAN - Sciences et techniques et mécanique numérique | |
Référent : Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay |
Mots clés
Résumé
Les avancées technologiques récentes concernant les matériaux à base de bois comme les lamellés-croisés (bois d'ingénierie, CLT), encouragent l'usage des composites à base bois comme matériau primaire de construction même pour des construction de grande taille. Ces matériaux écologiquement durables, remplacent les matériaux traditionnels comme le béton, grâce à leur excellent rapport résistance/poids, y compris sous sollicitation sismique, et à leur performance d'isolation. Mais ces bénéfices sont encore loin d'être maximisés par manque de capacité prédictive. Les difficultés pour pleinement comprendre et prédire les réponses des structures en bois sont dues à la nature fortement multiéchelle anisotrope du matériau, à la complexité des modèles, et à la difficulté des calculs associés. Cette thèse est centrée sur la simulation du comportement nonlinéaire des bois lamellés-croisés, et nous proposons de développer une stratégie de calcul, à base de méthode de décomposition de domaine, présentant les propriétés suivantes : + intégration des modèles de dégradation à plusieurs échelles : délaminage et propagation de fissure dans les plis + robustesse vis-à-vis la non-linéarité (endommagement, grandes transformations, instabilités) + capacité à traiter un grand nombre d'interfaces et sous-domaines (de l'ordre de 10^5).