"On doit sortir les réfugiés LGBT d'ici" : une étude du secret le long d'un programme humanitaire de réinstallation du Haut Commissariat aux Réfugiés en Afrique de l'Ouest
Auteur / Autrice : | Agathe Ménétrier |
Direction : | Johanna Siméant-Germanos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la société |
Date : | Soutenance le 16/12/2022 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Maurice Halbwachs (Paris) |
Établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Liora Israël |
Examinateurs / Examinatrices : Johanna Siméant-Germanos, Liora Israël, Joël Glasman, Sébastien Roux, Jacqueline Knörr, Olumide Abimbola | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Joël Glasman, Sébastien Roux |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse porte sur la gouvernance internationale de l’asile, à travers l’analyse d’un programme du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies réinstallant dans des pays européens et nord-américains des réfugié·e·s LGBT sélectionné·e·s en Afrique de l’Ouest. Organisations internationales et États occidentaux présentent la réinstallation comme un volet particulièrement « humanitaire » de la gouvernance des mobilités. En déplaçant le regard du Nord vers le Sud, cette thèse examine ce qu’il en est en pratique(s), des points de vue des agent·e·s et des réfugié·e·s. Elle offre un éclairage sur la fabrique, l’administration et les effets d’un programme de réinstallation là où le tri a lieu. À partir d’une enquête qualitative menée en 2017-2018 à Dakar, Nouakchott et Banjul, la thèse répond aux questionnements de fond : qui décide de qui est « assez gay » et « à risque » pour être réinstallé·e, selon quels critères, et que font les aspirant·e·s pour correspondre à ceux-ci ?