Le droit de la désunion. Étude comparée sur la négociation constitutionnelle des changements de territoire et d'appartenance.
Auteur / Autrice : | Camille Delpech |
Direction : | Otto Pfersmann, Patrick Taillon |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Transdisciplinaire |
Date : | Inscription en doctorat le 24/10/2018 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS en cotutelle avec Université Laval (Québec, Canada) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Si la théorie moderne du droit constitutionnel s'est bâtie à la lueur de l'unité politique et de l'unilatéralité du pouvoir, il apparaît aujourd'hui que la résurgence et la démultiplication des phénomènes sécessionnistes, l'accroissement des pratiques internationales de dénonciation et de retrait des États ainsi que le développement des compétences des entités infra-étatiques, ont pour conséquence de redessiner les concepts et les instruments du droit. En ce sens, la présente thèse se propose d’analyser les modalités déontiques de la sécession, selon une approche issue du positivisme normativiste, afin de mettre en évidence et d’éclairer le cadre juridique de tels phénomènes. La généralisation des processus de co-production en matière de modification du territoire et du lien d’appartenance font état de l’existence d’un processus consensuel de discussion ou de négociation, entre une pluralité d’organes et d’entités, des normes relatives au territoire et au lien d’appartenance, qui marquent un tournant dans l’appréhension des paradigmes qui animent le droit constitutionnel.