Etude de la variabilité virale des Pestivirus et développement d’un test de pureté par la technologie NGS
Auteur / Autrice : | Rémi La Polla |
Direction : | Catherine Legras, Blandine de Saint-Vis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Virologie et biologie moléculaire |
Date : | Soutenance le 02/02/2022 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Evolution Ecosystèmes Microbiologie Modélisation (Lyon ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) |
Laboratoire : Laboratoire d'écologie Microbienne (Lyon) | |
Jury : | Président / Présidente : Branka Horvat |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Legras, Blandine de Saint-Vis, Gilles Meyer, Étienne Thiry, Marc Eloit, Michèle Ottmann, Carine Logvinoff | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Meyer, Étienne Thiry |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Mes travaux de thèse ont porté à la fois sur l’étude de la variabilité virale des Pestivirus et sur le développement d’un test de pureté par NGS lors de la fabrication de vaccins. Les Pestivirus peuvent être caractérisés, selon leur capacité à induire des effets cytopathiques en culture, en deux biotypes : cytopathogéniques (cp) et non cytopathogéniques (ncp) et nous nous sommes intéressés à rechercher l’existence de marqueurs cellulaires liés à ces deux biotypes. Pour répondre à cette question, une étude de comparaison du transcriptome a été menée après infection de cellules primaires par une souche BVDV-1 cp et ncp. L’étude a mis en évidence différentes voies de signalisation induites après infection en fonction du biotype. Nous avons notamment démontré un rôle de la voie Wnt dans la réplication virale et des essais d’inhibition ont permis de montrer à la fois une diminution de la production virale et un retard de l’apparition des effets cytopathiques ouvrant ainsi l’investigation de nouvelles cibles thérapeutiques. Concernant le développement par NGS d’un test de pureté lors de la fabrication de vaccin, la réglementation Européenne impose de contrôler l’absence de contaminants dont les Pestivirus. A ce jour, les tests réglementaires reposent sur des tests in vitro et in vivo mais la distribution mondiale des Pestivirus ainsi que le désir de réduire l’utilisation d’animaux nous obligent à évaluer de nouvelles méthodes. Dans cette optique, l’utilisation du NGS ciblé contre les Pestivirus par enrichissement a été évaluée afin de proposer une alternative innovante qui permettra de détecter l’ensemble des Pestivirus et de répondre aux problématiques des tests actuels.