White Middle-class Ladies ? Intimacy and subjectivities (Davis, California)

• Auteur / Autrice : Marie Vidal
• Direction : Sara Le Menestrel
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Anthropologie sociale et ethnologie
• Date : Inscription en doctorat le 14/11/2018
• Etablissement(s) : Paris, EHESS
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales

Résumé

Ma thèse s'attache à décrire les vies de trois femmes habitant à Davis (Californie du Nord, USA). Elles appartiennent à trois cohortes d'âge distinctes. A notre rencontre, toutes trois font l'expérience d'une période contingente de transformation. Celle-ci les incite à m'interpréter, avec une réflexivité prononcée, leurs expériences émotionnelles et sociales. Dans cette lignée, je pars de l'analyse de quatre dimensions de l'intime (la maison, le paysage mental, l'incorporation de codes de socialisation, et les sentiments), entremêlant chacune le matériel et le subliminal. Il s'agit d'éclairer une perte de repères contemporaines vis-à-vis du familier. L'intime est à la fois approche, méthode et objet. Ma recherche contribue plus largement à une anthropologie des Etats-Unis.

Framed as an ''Americanist'' project drawing on Kathleen Stewart's A Space on the Side of the Road, my research has ultimately become a study of three women's interpretations of their social and emotional experiences. Each one belongs to a distinct age cohort. Each one was also, at the time we met, experiencing a contingent period of transformation - a generative space-time of sorts providing them with a room to articulate reflexive thoughts. My descriptions are focusing on different shades of the intimate blending the material world with the subliminal (the house, the mental landscape, the intersubjective embodiment of codes to integrate a ''community'', sentiments), while shedding light on a larger national''malaise''.