Le statut de la femme expatriée dans les colonies françaises du XVIème au XXème siècle
Auteur / Autrice : | Aline Fief |
Direction : | Pascal Vielfaure |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire du Droit et des Institutions |
Date : | Inscription en doctorat le 30/11/2018 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Montpellier ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IHD - Institut d'Histoire du Droit |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Après une période relativement clémente pour la femme au Moyen Âge, une césure s'opère au XVIème siècle, la Renaissance reléguant la femme à une place nettement inférieure, soumise à la puissance paternelle et maritale. Ce statut de la femme dans l'Ancien Régime n'est cependant pas le même dans les colonies où les femmes expatriées jouissent de droits plus importants qu'en métropole, à l'instar des colonies d'autres pays tels que l'Espagne ou le Royaume-Uni. Elles peuvent occuper des postes officiels mais également s'illustrer dans des situations de fait, notamment en remplaçant leur mari dans leurs fonctions. Les colonies reposent sur un équilibre social différent de celui des métropoles, qui se perpétue au cours du second empire colonial et s'accentuant en période de guerre, notamment avec le premier grand conflit mondial. L'approche anthropologique permet également d'expliquer la situation des femmes expatriées. En effet, chez certains peuples, notamment africains, les femmes ont une place importante au sein de l'organisation sociale. De fait, les femmes occidentales peuvent occuper des postes à responsabilité, de commandement ou de justice