Thèse soutenue

Modélisation du productible solaire en milieu urbain

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Auteur / Autrice : Karine Bouty
Direction : Christophe Ménézo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Energétique et Génie des Procédés
Date : Soutenance le 10/12/2021
Etablissement(s) : Chambéry
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences, ingénierie, environnement (Chambéry ; 2021-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'optimisation de la conception et ingénierie de l'environnement (Le-Bourget-du-Lac, Savoie)
Jury : Président / Présidente : Marjorie Musy
Examinateurs / Examinatrices : Stéphanie Giroux-Julien, Martin Thebault
Rapporteur / Rapporteuse : Marc Muselli, Christian Inard

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’énergie solaire est une forme d’énergie renouvelable qui possède plusieurs avantages notamment d’être abondante et diffuse sur la surface du globe et non carbonée. Bien exploiter alors cette énergie est devenu très intéressant surtout en zones urbaines où la consommation d’énergie augmente de plus en plus. Cependant, dans un milieu urbain, l’estimation de ce potentiel est fortement liée à plusieurs contraintes comme la présence de végétation, les phénomènes physiques spécifiques aux milieux urbains (vent, rayonnement et effets inter bâtiments,…), la variabilité liée aux effets d’ombrage, etc. L’évaluation du potentiel solaire sous la forme de cartographie du gisement solaire à l’échelle d’un territoire appelée aussi « cadastre solaire », peut-être un levier important pour inciter au déploiement de cette ressource. Cependant, un cadastre solaire tel qu’actuellement rencontré se présente sous la forme d’une carte d’un territoire représentant pour la plupart, un niveau d’irradiation solaire moyen annuel et en toiture uniquement. Néanmoins, exploiter le potentiel d’énergie solaire arrivant sur les façades d’un bâtiment peut représenter un intérêt dans un contexte de développement massif de l’énergie solaire. Ce gisement radiatif est par contre très mal connu et nécessite notamment une estimation des composantes réfléchies ce qui n’est pas, jusqu’à maintenant intégré dans les outils conduisant à ces cartographies. L’objectif de cette thèse est d’atteindre une estimation plus complète du potentiel solaire à l'échelle d'un territoire urbain, et d’étendre les fonctionnalités actuelles du cadastre solaire fourni par Archelios MAP pour qu’il prenne dans son calcul du potentiel solaire, le potentiel existant sur les façades d’un bâtiment. Cette thèse de doctorat est divisée en quatre parties principales. La première porte sur le choix de l’outil le plus adapté pour la prise en compte des contraintes du calcul du potentiel solaire en milieu urbain.L’outil choisi pour mener cette étude est DIVA-for-Rhino. Un logiciel optimisé pour la modélisation de la lumière du jour et de l'énergie pour le modeleur Rhinoceros. Il permet de traiter les verticalités (façades des bâtiments), le rayonnement réfléchi et l’effet d’ombrage produit dans un environnement urbain. Des cas d’études sur des quartiers fictifs et un quartier réel sont traités sur DIVA-for-Rhino afin de bien tirer des conclusions sur le rôle des façades dans le potentiel solaire en prenant en considération la composante réfléchie du rayonnement solaire. La deuxième partie, consiste à comparer et analyser les approches de modélisation permettant d’atteindre le potentiel solaire entre le cadastre solaire Archelios MAP et DIVA-for-Rhino sur des quartiers fictifs. Cette étape avait comme but de tirer des conclusions sur l’apport des verticalités et ainsi améliorer et compléter le cadastre solaire sur un niveau d’estimation d upotentiel solaire sur les façades. La troisième étape consiste à implémenter au sein du code d’Archelios MAP le calcul du potentiel solaire sur les pixels verticaux, puis le tester en comparant les résultats avec DIVA-for-Rhino. La dernière étape est dédiée à des simulations pour des cas réels. L’objectif est de valider expérimentalement Archelios MAP en comparant son calcul du potentiel solaire, sur les toitures, avec des données de production des quartiers réels sur l’agglomération de Grenoble.