Thèse en cours

La glace des parois à permafrost de haute montagne : étude glaciologique et thermo-mécanique

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 14/02/2020. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Grégoire Guillet
Direction : Philip DelineLudovic Ravanel
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences Terre, Univers et Environnement
Date : Inscription en doctorat le 15/03/2017
Soutenance le 14/02/2020
Etablissement(s) : Chambéry
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences et ingénierie des systèmes, de l'environnement et des organisations (Chambéry ; 2007-2021)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Environnements, Dynamiques et Territoires de la Montagne

Mots clés

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Résumé

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La glace des parois à permafrost est présente, en haute montagne, sous trois formes principales: glaciers suspendus, couvertures glacio-nivales et glace interstitielle. Le réchauffement et la dégradation de ces constituants de la cryosphère impactent les parois rocheuses dont la déstabilisation implique un risque majeur pour les infrastructures (refuges, remontées mécaniques) et les personnes (alpinistes en particulier). Entre 2007 et 2016, plus de 500 écroulements (> 100 m³), résultant pour une large partie de la dégradation du permafrost, ont été recensés dans le massif du Mont Blanc. Aussi, une meilleure compréhension du rôle de la glace et de son évolution est nécessaire pour améliorer la gestion du risque en haute montagne. La thèse, conduite dans le massif du Mont Blanc, consiste à caractériser les différents types de glace du point de vue de leur évolution séculaire, de leur régime thermique, des processus qui en sont à l’origine, et des effets de leur évolution en relation avec le climat sur la stabilité des parois rocheuses. À l’aide de mesures in-situ et de modélisations numériques nous chercherons en particulier à identifier les variations volumétriques et le régime thermique des couvertures glacio-nivales, des glaciers suspendus et du permafrost sous-jacent. Les données d’extensométrie de l’Aiguille du Midi (3842 m) seront étudiées dans le but de mettre en évidence les processus thermomécaniques régissant la cinématique des fractures et donc la stabilité des parois de haute montagne. Le doctorant analysera également 10 ans de données LiDAR acquises sur une dizaine de parois du massif dans le but de décrire la fréquence, l’intensité et les origines des déstabilisations. Le doctorant sera donc appelé à développer des outils algorithmiques, notamment en mécanique des solides et des milieux continus, nécessaires à l’exploitation des données.